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La boîte à outils de la Pleine conscience au travail

Chapitre IV : En Pleine conscience de ses mouvements

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  • Publié le 1 déc. 2017
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La boîte à outils de la Pleine conscience au travail

8 chapitres / 56 fiches

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Si tu marches, marche. Si tu t'assieds, assieds-toi. Mais, quoi que tu fasses, ne vacille pas.

Unmon, maître zen chinois du xe siècle

Le rôle des mouvements pour notre équilibre psychologique

Dans notre corps, tout fonctionne en structure ; toute variation dans l'une des activités (motrice, émotionnelle, intellectuelle, corporelle) entraîne des variations pour l'ensemble.

Alors que je suis en train de marcher, si je me mets à élaborer mentalement le planning et calculer le budget nécessaire au projet que l'on vient de me confier, je dois ralentir, puis je finis par m'arrêter pour terminer ma réflexion. Alors que je parle en réunion, si je commence à me préoccuper de ce que pensent les participants, je perds de l'énergie ; je risque d'hésiter, voire de perdre le fil de mon discours.

À l'inverse, si je suis tendu par une émotion forte, par un dossier complexe qui me prend beaucoup d'énergie mentale, bouger, pratiquer des mouvements, une activité sportive..., me permettent de reprendre contact avec mon corps, faire circuler mon énergie et recouvrer un certain équilibre.

L'activité motrice est la plus facile à utiliser pour décharger des tensions résistantes ; elle permet de se dépenser. Elle contribue à notre équilibre physiologique et à notre bien-être : bien dormir, manger équilibré..., et pratiquer une activité sportive régulière. Sans qu'il s'agisse d'une activité nécessitant une condition physique spécifique, un éveil musculaire le matin, la marche à pied pour aller travailler, les escaliers à la place de l'ascenseur... nous oxygènent et contribuent à notre équilibre global.


Pleine conscience et mouvements

L'activité motrice permet la mobilité par les mouvements musculaires volontaires et involontaires. Nous pouvons produire des mouvements de plus en plus mécaniques, comme la marche, conduire sa voiture, ou écrire, qui ne requièrent plus aucun " effort " d'attention ; parfois, nous ne savons même pas comment nous sommes arrivés au travail ! Y a-t-il un pilote automatique dans ma voiture ?

Nos mouvements sont aussi plus ou moins harmonieux, comme quand nous tendons la main pour saluer une personne, quand nous nous levons de notre chaise... ; quand nous marchons, certains ont un pas saccadé, d'autres un pas ample, léger, ou harmonieux.

Nous savons aussi apprendre de nouveaux mouvements, par exemple utiliser une nouvelle machine, un nouveau logiciel, apprendre une nouvelle langue étrangère, intégrer un nouveau process... et cela nous demande une attention particulière. C'est là toute la force de la pleine conscience dans notre activité motrice : prêter attention à nos mouvements comme si nous les réalisions pour la première fois, comme si nous étions en plein apprentissage.

Les outils de ce dossier permettent d'utiliser toute la puissace de nos mouvements pour développer notre pleine conscience.

Sylvie Labouesse, Nathalie Van Laethem

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