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Méthodologie

La boîte à outils de la Pleine conscience au travail
Chapitre II : En Pleine conscience de ses sensations

Fiche 04 : La respiration

  • Retrouvez 6 fiches outils dans ce chapitre
  • Publié le 1 déc. 2017
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La boîte à outils de la Pleine conscience au travail

8 chapitres / 56 fiches

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Reprendre contact avec le présent en utilisant la respiration



En résumé

La respiration est naturelle ; en règle générale, nous n'y faisons pas attention. Or, lorsque nous sommes envahis par des préoccupations d'ordres intellectuel ou émotionnel, notre respiration s'altère, parfois de façon quasi insensible, ou en poussant à l'extrême, jusqu'à l'apnée. L'air nous est vital. Sans air, nous perdons totalement nos moyens. Avec moins d'air, nous les diminuons. Manier la respiration pour recouvrer un état interne de calme est un prérequis à un état d'attention à l'instant présent. Il est simple (nous respirons tout le temps !), discret et efficace.


Pourquoi l'utiliser ?

Objectif

Prêter attention à notre respiration nous permet de nous apaiser intérieurement, en reprenant contact avec la sensation de notre corps.

Contexte

Si nous sommes déjà calmes intérieurement, cet outil permet d'accéder à l'état d'attention plus facilement. Si nous sommes dans un état interne de stress, comme par exemple avant une prise de parole en public, il nous permet de recouvrer notre calme intérieur, donc nos moyens. On le pratique également les yeux fermés, pendant les exercices de relaxation.

Comment l'utiliser ?

Étapes

L'idéal est de réaliser l'exercice pendant cinq minutes, cinq fois par jour, ou pendant cinq minutes à chaque moment nécessitant de se calmer intérieurement :

1. Je prête attention, sans forcer, à la sensation de l'air frais dans mon nez, quand j'inspire.

2. Puis je prête attention, sans forcer, à la sensation de l'air chaud dans mon nez quand j'expire.

3. Si une pensée apparaît, je ne lui résiste pas, je l'observe avec curiosité et bienveillance. Je la laisse poursuivre, tout en restant attentif à ma respiration.

Nous devons alors commencer à expérimenter une forme de soulagement mental, grâce à la baisse de nos bruits intérieurs.

Méthodologie et conseils

Prêter attention à sa respiration nous installe dans le moment présent, dans une suite de moments présents à chaque souffle ; et c'est cela même qui apaise. Il est facile de se sentir respirer tout en étant à sa tâche : par exemple en lisant ses mails du matin, avant la réunion hebdomadaire, après une visite chez un client ou un patient...

Lors d'un moment de stress, d'énervement ou d'émotions négatives, prêter attention à sa respiration, aux poumons qui s'emplissent d'air puis l'expulsent, diminue la force de l'état de stress. C'est encore plus notable avec la respiration ventrale, siège de nos tensions : celles-ci s'atténuent quand on prête attention à notre ventre qui s'emplit d'air puis se vide, en respirant de plus en plus calmement et amplement.

De plus, en faisant cet exercice, nous nous recentrons dans notre corps et nos sensations, et nous expérimentons alors le registre de se sentir exister, et non plus d'être happé par de nombreuses stimulations externes.

Si aucun soulagement n'est constaté après cet exercice, renouveler la pratique plusieurs fois. Il se peut que nous soyons restés accrochés à des pensées qui sont apparues pendant l'exercice ou qui étaient latentes avant de l'entreprendre. Si elles persévèrent malgré le renouvellement de l'exercice, c'est que leur emprise sur nos émotions est trop forte. Dans ce cas, on pourra utiliser des outils plus puissants comme la relaxation et la visualisation.

Avantages

  • Réalisable dans n'importe quelle circonstance, en n'importe quel lieu, seul ou en présence d'autres personnes, dans n'importe quel contexte.
  • Permet de diminuer les préoccupations et le stress.

Précautions à prendre

  • Attention à ne pas tomber dans " l'hyperventilation " qui peut entraîner des malaises : il suffit d'inhaler le volume d'air habituel.

Sylvie Labouesse, Nathalie Van Laethem

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