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TF1 Pub, Warner Bros. Discovery, la Kings World Cup 2024, TikTok... Médias et réseaux sociaux : quoi de neuf ? (25 - 29 mars)

Publié par Doriane Dos Santos le

Chaque semaine, nous vous proposons une plongée dans l'actualité bouillonnante des réseaux sociaux et des médias. Au menu : TF1 Pub s'associe à The Trade Desk et adopte l'identifiant EUID pour faire face au cookieless, Warner Bros. Discovery annonce la date de lancement de sa plateforme "Max" en Europe, AmineMaTue présidera l'équipe de France de la Kings World Cup 2024 diffusée sur Twitch, TikTok présente son nouveau programme de récompenses dédié aux créateurs de contenu...

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Cookieless : TF1 Pub s'associe à The Trade Desk et adopte l'identifiant EUID

TF1 Pub annonce s'être associé à The Trade Desk, leader des technologies publicitaires, pour l'adoption de la nouvelle initiative d'identification open source, l'European Unified ID (EUID). Le groupe TF1 devient ainsi le premier broadcaster en France à soutenir cette solution.

Dans un monde cookieless, le marché publicitaire doit répondre à un double enjeu : proposer aux annonceurs des publicités ciblées et pertinentes, tout en respectant la protection de la vie privée des consommateurs. C'est donc l'occasion de moderniser la technologie de l'identité dans les environnements de navigation, et sur tous les canaux numériques.

Grâce à ce partenariat avec The Trade Desk et la solution open source EUID, la régie publicitaire du groupe TF1 explore une alternative aux cookies pour aider les annonceurs à mener des campagnes publicitaires performantes et le maintien des capacités de ciblage.

Pour s'intégrer avec l'EUID, TF1 Pub va s'appuyer sur les 23,5 millions de comptes utilisateurs TF1+, et sur la dynamique d'audience de sa plateforme de streaming depuis son lancement. La capacité du groupe à générer de fortes audiences en streaming constitue un atout majeur pour initier des partenariats avec les différentes initiatives d'identifiants sur le marché.

Basée sur des données authentifiées, et dans le respect de la réglementation RGPD, la solution EUID permettra aux annonceurs de déployer des campagnes publicitaires cookieless dans l'univers streaming de TF1 PUB en programmatique sur 4 écrans (PC, mobile, tablette et CTV). Par ailleurs, cette solution est interopérable avec d'autres identifiants.

"Nous nous réjouissons de cette collaboration avec The Trade Desk lors de l'intégration de la solution EUID, qui renforcera notre offre publicitaire cookieless. Ce partenariat stratégique nous aidera à réaffirmer notre engagement auprès de nos clients et continuer de positionner TF1 PUB comme un pionnier des solutions de programmatiques et de ciblage vidéo, allié de choix auprès de nos annonceurs qui recherchent des solutions de ciblage publicitaires toujours plus pertinentes et innovantes", déclare Sonia Ferreira, Directrice Projets Pub & Data chez TF1 Pub.

"Alors que les cookies tiers deviennent obsolètes, le secteur a l'opportunité de travailler ensemble pour développer un nouveau tissu d'identité pour l'Internet ouvert qui aide à préserver l'échange de valeur de la publicité pertinente pour les annonceurs, les éditeurs et les consommateurs. En utilisant l'EUID, TF1 PUB peut optimiser ses revenus tout en offrant aux annonceurs des campagnes plus ciblées, qui atteignent les bonnes audiences", ajoute David Lu, Director, Inventory Development chez The Trade Desk.

CMI Media augmente ses revenus open in-stream de 25% avec Hubvisor

CMI Media, la régie publicitaire du groupe CMI France, a annoncé avoir finalisé l'implémentation de la nouvelle solution in-stream d'Hubvisor, après l'avoir déployé sur le display. Cette solution développée par Hubvisor permet à tout éditeur de mettre en compétition l'ensemble des partenaires programmatiques au sein d'environnements in-stream, quel que soit le device, l'environnement, l'ad server, le player vidéo ou le choix de consentement de l'utilisateur.

Succès du côté de CMI Media qui augmente de 25% ses revenus open in-stream après l'intégration de la solution.

"Nous sommes ravis de travailler avec Hubvisor dont les équipes sont réactives, expertes et particulièrement volontaires pour relever les défis d'innovation dictés par le marché", déclare Priya Saint Olive, Chief Data & Digital Officer chez CMI Media. "Cette intégration a bénéficié par ailleurs des connexions directes qu'Hubvisor développe avec le buyside, une très forte valeur ajoutée qui s'inscrit dans une démarche vertueuse".

"Mettre en place et optimiser un stack in-stream est une tâche complexe et qui nécessite énormément d'attention. Ces formats sont autrement exigeants que le display. Nous pouvons désormais facilement intégrer de nouveaux partenaires et fournir une flexibilité accrue dans le choix des routes programmatiques. Avec ce set up, nous constatons une nette amélioration des fill rates et des CPM open sur l'instream", ajoute Grégoire Burel, Head of Data & Programmatic.

"L'objectif d'Hubvisor demeure l'innovation, au service de la performance et de la souveraineté des éditeurs. Ce produit in-stream a été le fruit de mois de travail de la part de nos ingénieurs et permet à nos clients d'accéder à une brique éprouvée et simple d'utilisation pour ces inventaires à forte valeur ajoutée. Nous sommes fiers de pouvoir proposer une suite technologique qui n'a plus de limite en termes d'environnement ou de format média", conclut Sylvain Travers, CEO d'Hubvisor.

Max, la plateforme de Warner Bros. Discovery arrive en Europe

Warner Bros. Discovery annonce la date de sortie de sa plateforme de streaming "Max" en Europe : elle sera disponible le 21 mai prochain ! Mais il faudra s'armer de patience pour la France... Le groupe média précise que "Max" sera disponible en Pologne, aux Pays-Bas, en France et en Belgique, peu de temps après le 21 mai.

Au total, "Max" sera disponible cette année dans 25 pays d'Europe et dans 65 pays dans le monde, après son lancement aux États-Unis en mai 2023.

Du côté de l'offre de contenu, le lancement de "Max" en Europe sera marqué par le retour très attendu de la série House of the Dragon qui sera disponible le 17 juin sur Max. Par ailleurs, Warner Bros. Discovery a précisé que le contenu disponible sur la plateforme sera doublé pour son arrivée en Europe. Elle proposera également une diffusion live des Jeux Olympiques de Paris 2024 ; des contenus sports, des films, des séries, et des productions originales.

Côté abonnements, les utilisateurs auront le choix : "Basic with Ads", un forfait moins cher mais avec pubs ; "Standard", un forfait qui permet une diffusion simultanée sur deux appareils et la possibilité de télécharger jusqu'à 30 contenus ; et "Premium" un forfait qui propose une qualité visuelle et une qualité sonore plus élevées, mais également une diffusion simultanée sur 4 appareils et la possibilité de télécharger jusqu'à 100 contenus à regarder hors ligne. Tous ces forfaits pourront s'accompagner d'une option "Sport" à payer en supplément.

Warner Bros. Discovery précise que les tarifs des abonnements n'ont pas encore été dévoilés, mais qu'ils le seront dans les prochaines semaines et qu'ils varieront d'un pays à l'autre.

TF1 et Belle s'incrustent dans la série HPI pour promouvoir la plateforme TF1+

En décembre dernier, le groupe TF1 annonçait l'arrivée de sa nouvelle plateforme de streaming : TF1+. Dans la foulée, le groupe proposait une nouvelle offre publicitaire premium baptisée "Signature +".

Plus de deux mois après le déploiement de TF1+, le groupe semble être très satisfait de son succès, et poursuit son développement avec un nouveau spot publicitaire qui a tout d'une fiction, signé Belle.

Intitulé "Les Suspects", cette nouvelle campagne a vocation à être l'épisode de série le plus court possible. Seulement quelques secondes pleines d'humour suffisent à mettre en avant la plateforme de streaming du groupe. Et rien n'a été fait au hasard... L'agence Belle et le groupe TF1 détournent un épisode de sa série phare HPI, véritable succès depuis la première saison diffusée en 2021. Sont alors mis à l'honneur, Audrey Fleurot, dans son personnage de Morgane Alvaro, et Bruno Sanches, dans son rôle de Gilles Vandraud.

Mais ce n'est pas tout... Nikos, présentateur incontournable de la chaîne, se joint à la fête aux côtés des personnages phares d'HPI. Tous les trois, observent quatre suspects déguisés : une manière décalée de prôner le catalogue riche de la plateforme. L'objectif ? Créer un lien particulier avec le public, tout en mettant en scène un univers drôle et décalé.

D'ailleurs, qui dit épisode de série et fiction, dit trailer... Le groupe a fait la promotion de son mini (mini) épisode de série dans un trailer de quelques secondes, sur ses réseaux sociaux.


La nouvelle campagne est actuellement diffusée sur TF1, sur sa plateforme TF1+ et sur les réseaux sociaux du groupe, et sera accompagnée d'une autre campagne d'affichage, OOH et DOOH, du 27 mars au 2 avril.

L'AFP se prépare à lutter contre la désinformation à l'approche des élections européennes

À l'approche des élections européennes, les médias se doivent de prendre des mesures pour lutter contre la désinformation politique. Après TikTok, c'est au tour de l'AFP de prendre les choses en main, en travaillant sur plusieurs projets contre la propagation de la désinformation, pour promouvoir l'intégrité électorale et défendre des valeurs démocratiques.

Tout d'abord, l'AFP publiera une série de courtes vidéos en démystifiant de fausses informations provenant de toute l'UE pour sensibiliser le grand public à la désinformation et aux actions pour la combattre, avec le soutien de Google News Initiative. Ces vidéos seront publiées sur YouTube dans au moins huit langues européennes et sous-titrées en anglais.

Ensuite, l'AFP publiera une formation en ligne sur la lutte contre la désinformation pendant les élections. Créé par l'équipe Investigation numérique de l'AFP, ce cours comprend des outils pour observer les campagnes électorales ainsi que des exemples de désinformation sur les candidats, les partis politiques et le système électoral pour aider les journalistes à préparer leur couverture. Soutenue par la Google News Initiative, la plateforme de formations en ligne en libre accès de l'AFP propose 14 cours en français, en anglais, en espagnol et en portugais.

Dans le même temps, l'AFP précise qu'elle collabore avec Election24Check, un projet réunissant le Réseau européen des normes de vérification des faits, et une coalition de plus de 40 organisations de fact-checking à travers l'Europe pour créer une base de données exhaustive d'articles axée sur les élections européennes de 2024. L'objectif de cette base est d'accroître la collaboration entre les pays, et d'être une ressource pour les citoyens européens avant le scrutin de juin.

L'AFP a rejoint un autre projet coordonné par l'EFCSN et soutenu par Meta pour aider à former les fact-checkeurs à travers l'Europe sur la meilleure façon d'évaluer les contenus générés par l'IA et altérés numériquement, et sur une campagne d'éducation aux médias pour sensibiliser le plus grand nombre à la façon de repérer ce type de contenu.

Enfin, l'AFP participe à une initiative de TikTok qui propose sur son application un Centre dédié aux élections européennes, disponible en langues locales pour permettre à ses utilisateurs de trouver des informations fiables et officielles. Une vidéo originale, crée par les journalistes de l'AFP pour donner quelques repères essentiels contre la désinformation, est affichée sur les pages locales de ces Centres de TikTok en France, en Belgique, au Luxembourg, en Grèce, en Hongrie et en Bulgarie.

La plateforme Threads semble avoir de beaux jours devant elle

Lancée il y a moins d'un an, la plateforme "Threads", le Twitter du groupe Meta, semble s'être fait une petite place dans le quotidien des utilisateurs, mais aussi dans celui des marques notamment. Visibrain, l'outil de veille des réseaux sociaux, dévoile son analyse des cinq dimensions prometteuses sur le long terme de Threads. Que faut-il retenir ?

130 millions d'utilisateurs mensuels : Mark Zuckerberg s'est réjoui du fait que Threads a franchi la barre des 30 millions d'inscrits en moins de sept heures après sa sortie, et la tendance semble se poursuivre... En effet, le réseau social compte au quatrième semestre 2023, plus de 130 millions d'utilisateurs mensuels.

Les leaders d'opinion ont (aussi) suivi la tendance : si Threads est parvenue à convaincre des millions d'utilisateurs, elle est aussi parvenue à convaincre les personnalités publiques qui ont rapidement adopté le réseau social. Qu'il s'agisse de journalistes, de figures politiques, d'artistes ou de sportifs, on y retrouve : Jean-Luc Mélenchon, Neymar, Jennifer Lopez, Kylie Jenner, ou encore Selena Gomez.

Les marques se laissent aller à l'humour : si les personnalités publiques ont fait leur arrivée sur Threads, c'est aussi le cas des marques qui se sont emparées de la plateforme en misant sur l'humour. On y retrouve Ikea qui est à la recherche de la notice de la plateforme ; Burger King qui taquine son concurrent McDo, ou encore Decathlon qui met les pieds dans le plat en rappelant la ressemblance de Threads avec X (ex Twitter).

Threads bénéficie de l'expertise du groupe Meta : Florent Lefebvre, expert en social data science chez Meta précise que "Threads a une force de frappe qu'aucun réseau social émergent n'a pour l'instant : infrastructure basée sur Instagram, anciens employés de Twitter, service développement marketing et capitaux financiers provenant de Meta... Il ne lui a suffi que de quelques jours pour écraser les réseaux sociaux tels que Mastodon, Bluesky ou Hive Social".

La veille peut toujours être la solution aux bad buzz : comme sur tous les autres réseaux sociaux, les marques n'échapperont pas aux bad buzz sur Threads, qui devient une plateforme incontournable pour bon nombre d'utilisateurs... Dans cette optique, Visibrain propose un nouveau module de veille pour accompagner les marques au quotidien et lutter contre les bad buzz qui pourraient nuire à leur image.

AmineMaTue présidera une équipe de France de football à la Kings World Cup 2024

Après avoir organisé un Eleven All Stars, un match de football France - Espagne entre streamers, en novembre 2022, le streamer AmineMaTue fait un pas de plus dans l'univers du football (et dans la rivalité France-Espagne) en devenant le président d'une équipe de France de foot à la Kings World Cup 2024.

Qu'est-ce que la Kings World Cup 2024 ? Il s'agit d'une « Coupe du Monde » de foot à sept, organisée par Gérard Piqué, et diffusée sur Twitch. En effet, chacun des 32 pays mis à l'honneur sera représenté par un streamer ou un footballer, qui sera chargé de composer sa propre équipe de dix joueurs, à sa façon. La compétition aura lieu au Mexique, du 26 mai au 8 juin 2024, et sera composée de 10 équipes issues des championnats espagnols, 10 autres des championnats sud-américains, et 12 nouvelles équipes du monde, pour un gain exceptionnel : la somme d'un million de dollars.

À l'heure actuelle, trois des 12 nouvelles équipes ont été annoncées : l'équipe française présidée par AmineMaTue, et deux équipes brésiliennes présidées par Neymar. De son côté, Zlatan Ibrahimovic est le président de la compétition.

La participation est ouverte à tous puisque le streamer Amine a décidé de faire une sélection des meilleurs joueurs de France, qu'ils soient professionnels ou amateurs. Comment tenter sa chance ? Il suffit de s'inscrire via un formulaire disponible sur le site de l'événement. À la suite de ces inscriptions, des tests sportifs seront organisés à Paris. Pour ceux qui auront la chance d'être finalement sélectionnés, ils auront la possibilité de recevoir 150 euros par match joué.

La petite subtilité de cette compétition c'est qu'elle mélange à la fois les règles du football, et celles de l'e-sport. D'ailleurs, chaque président d'équipe est libre de pouvoir sélectionner jusqu'à deux joueurs de foot professionnels, mondialement connus...

Même si aucun nom n'a encore été révélé, les organisateurs de la compétition promettent de très grosses surprises.



TikTok présente son nouveau programme de récompenses dédié aux créateurs

En octobre 2022, TikTok lançait une version bêta de son « Programme pour la création », afin d'encourager les créateurs à générer des revenus plus élevés et à débloquer davantage d'opportunités en partageant des contenus plus longs. Après avoir recueilli les avis de ses utilisateurs, la plateforme annonce que son programme sort de sa phase bêta et devient le "Programme de récompenses pour les créateurs".

Ce programme de récompenses a pour but principal de récompenser les créateurs qui proposent des contenus originaux, de bonne qualité, et supérieurs à une minute. Sa formule est donc axée sur quatre critères principaux : l'originalité, qui récompense les contenus qui mettent en valeur le point de vue du créateur par exemple ; la durée de lecture, qui prend en compte le temps de visionnage et le taux de complétion ; la valeur de recherche, qui est une mesure attribuée au contenu en fonction des termes de recherche populaires ; et l'engagement du public, qui comprend à la fois les likes, les commentaires et les partages.

Par ailleurs, pour être éligibles au Programme de récompenses pour les créateurs, ces derniers doivent être âgés d'au moins 18 ans, avoir au moins 10 000 followers avec un minimum de 100 000 vues au cours des 30 derniers jours, et disposer d'un compte personnel en ligne.

Dans le même temps, TikTok a amélioré le tableau de bord de son programme de récompenses, afin de fournir des analyses et des données actualisées, ainsi que davantage de personnalisations pour une analyse plus approfondie des performances du contenu, des récompenses estimées, des vues qualifiées, et de l'éligibilité au programme. De fait, chaque vidéo individuelle disposera de ses propres pages dédiées à la performance.

Enfin, TikTok a refondé sa Creator Academy, un centre de formation complet qui fournit aux créateurs de tous niveaux des ressources, des tutoriels, des articles, des vidéos et des conseils pour les guider dans leur parcours sur la plateforme. Elle a également amélioré son module de monétisation sur lequel les créateurs peuvent accéder à toutes les opérations liées à la monétisation, y compris une analyse détaillée des revenus.

Meta devrait réduire le prix de son abonnement premium anti-pubs

En novembre 2023, Mark Zuckerberg avait annoncé le lancement d'un abonnement payant sur Facebook et Instagram (différent de Meta Verified), pour pallier la baisse de ses revenus publicitaires lorsque les utilisateurs interdisent l'accès à leurs données personnelles conformément au RGPD, à des fins de ciblage publicitaire.

En effet, les utilisateurs avaient le choix entre deux possibilités : laisser un libre accès à leurs données pour permettre à Meta de cibler leurs publicités ; ou payer un abonnement premium (à savoir, 9,99 euros par mois) s'ils n'acceptent pas de laisser un libre accès à leurs données personnelles.

Cette nouveauté, qui a été mise en place après que Meta a été condamnée pour ne pas avoir récolté le consentement de ses utilisateurs l'année dernière, n'a vraiment pas fait l'unanimité, et les hostilités sont allées bon train... Un des arguments mis en avant : les prix exorbitants ; mais aussi la formule "pay or okay", qui force les utilisateurs à donner leur accord à Meta d'accéder à leurs données personnelles, contre leur gré finalement. Plusieurs plaintes ont d'ailleurs été déposées par des associations.

Face à ce constat, Meta a proposé, le mardi 19 mars dernier, de réduire le tarif de son abonnement pour Facebook et Instagram. Cette fois-ci, les utilisateurs devront débourser 5,99 euros par mois s'ils ne veulent plus être confrontés à la publicité. Même si les utilisateurs peuvent maintenant faire quatre euros d'économies par mois, la formule "pay or okay" reste de mise...

Snapchat lance un nouveau format publicitaire : les Sponsored AR Filters

Snap Inc. annonce le lancement d'un nouveau format publicitaire : les Sponsored AR Filters. Ces filtres en réalité augmentée peuvent être utilisés par les Snapchatters qui porteront les couleurs des marques partenaires et qui permettront d'atteindre un certain nombre d'utilisateurs actifs de Snapchat dans le monde.

Ces Sponsored AR Filters viennent rejoindre les Lens sponsorisées existantes. Mais quelle est la différence entre ces deux formats ? Les filtres sont des éléments superposés à une photo ou à une vidéo qui peuvent être ajoutés après la capture. Les Lens sont le format de réalité augmentée qui superpose des éléments numériques sur les Snapchatters, en temps réel, au moment de la capture.

Avec ce lancement, Snap Inc. facilite le travail des annonceurs. En effet, les publicités en réalité augmentée sont plus accessibles et plus rentables : les annonceurs peuvent créer des Sponsored AR Filters avec le Lens Web Builder, un outil DIY gratuit sans coûts externes.

Par ailleurs, des modèles de filtres sont également disponibles que les annonceurs peuvent personnaliser facilement avec leurs propres ressources. Enfin, la plateforme propose aux annonceurs d'intégrer des liens de redirection sur leurs sites web, afin de maximiser les résultats de leurs campagnes.

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