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Konbini, Disney, Bluesky, Meta... Médias et réseaux sociaux : quoi de neuf ? (12 - 16 février)

Publié par Doriane Dos Santos le

Chaque semaine, nous vous proposons une plongée dans l'actualité bouillonnante des réseaux sociaux et des médias. Au menu : DC Company finalise l'acquisition de Konbini, Disney collabore avec Epic Games pour créer un nouvel univers de jeu sur Fortnite, le concurrent de Twitter Bluesky est désormais accessible à tous, le groupe Meta aide les utilisateurs à lutter contre la sextorsion...

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DC Company fait l'acquisition de Konbini

Geoffrey La Rocca, fondateur de DC Company, pure player media, a annoncé avoir achevé les négociations exclusives engagées fin 2023 avec les actionnaires de Konbini, et avoir finalisé le rachat de ce média leader de l'information et du divertissement auprès des 15-35 ans en France.

Fondé en 2008 par David Creuzot et Lucie Beudet, Konbini est devenu le média digital français qui a donné un nouveau mouvement de média. Fort de 3,5 milliards de vues par an et 30 millions d'utilisateurs au global par mois, Konbini touche 100% des 18-35 ans tous les mois grâce à ses contenus.

Par cette acquisition, DC Company devient alors un groupe média majeur du paysage médiatique français, rassemblant un large groupe de créateurs de contenus, de journalistes, et de créatifs, tout en développant des modèles économiques plus solides. Le duo de fondateurs de Konbini, David Creuzot et Lucie Beudet, apportera son expertise entrepreneuriale et culturelle au sein du groupe. Ils resteront aux commandes du média tout en contribuant à la stratégie de partenariat et d'image de DC Company. Ils resteront actionnaires du groupe et siégeront au comité de surveillance.

Ce rapprochement entre DC Company et Konbini est l'aboutissement d'une envie commune de créer un groupe qui pourra répondre aux enjeux d'un écosystème médiatique en constante évolution.

« Avec Konbini, DC Company poursuit son ambition de créer un nouveau groupe média qui vient bousculer les modèles traditionnels en rassemblant le meilleur de la créativité et de la technologie. DC Company va accélérer son développement économique grâce à une alliance stratégique propulsant le groupe au rang de nouvel acteur majeur des médias », déclare Geoffrey La Rocca, fondateur de DC Company.

« Nous sommes ravis de rejoindre DC Company, une équipe partageant notre passion pour l'innovation et la création de contenus impactants. Cette union nous offre l'opportunité de diffuser les valeurs authentiques et éthiques portées par ce média unique , de continuer ainsi à réinventer les médias, et à construire un avenir où la créativité est au coeur de l'expérience », ajoutent David Creuzot et Lucie Beudet, à la tête de Konbini.

Lagardère News annonce le lancement de Elle Lituanie

Le groupe Lagardère News annonce l'arrivée de ELLE sur le marché lituanien, en partenariat avec l'éditeur local VsI Mados Akademija. Le site internet et les réseaux sociaux ont d'ailleurs été lancés le 1er janvier 2024 dernier, et le premier numéro du magazine est sorti en kiosque le 1er février.

Avec déjà 45 éditions ELLE à son actif dans le monde, et une audience globale approchant les plus de 200 millions de personnes, la marque ambitionne de s'imposer comme un acteur majeur du marché des médias en Lituanie.

« Cette nouvelle collaboration avec VsI Mados Akademija, partenaire solide et de confiance, va permettre le développement de la marque ELLE sur ce nouveau territoire. Je suis convaincue que le point de vue unique de ELLE sur la mode, la beauté, la culture, la société et le lifestyle, ainsi que sa grande qualité journalistique vont inspirer les femmes lituaniennes et trouver un écho en elles », déclare Constance Benqué, CEO de ELLE International et Présidente de Lagardère News.

« En tant qu'éditeurs, il est important pour nous non seulement de maintenir des standards internationaux élevés, mais également de les améliorer en permanence. Je suis ravi que ELLE, la marque média féminine la plus puissante au monde, ait décidé de faire son entrée sur le marché lituanien à nos côtés. Il s'agit d'un événement majeur dans le secteur de la mode et des médias en Lituanie. Je suis convaincu que, ensemble, nous serons en mesure d'offrir aux lectrices un contenu varié et de grande qualité, et que nous ne serons pas uniquement les narrateurs, mais également les créateurs de l'histoire elle-même. C'est ce que nous nous efforcerons de transmettre à travers tous nos nouveaux projets ELLE », affirme Tadas Bruzgulis, Directeur de ELLE Lituanie.

« Je remercie la famille ELLE pour sa confiance et je suis persuadée qu'ensemble, nous allons créer un magazine unique et captivant qui deviendra vite un incontournable pour nos lectrices lituaniennes. C'est avec fierté que nous avons lancé le tout premier numéro de ELLE Lituanie le 1er février 2024 », conclut Irina Sine, Rédactrice en chef de ELLE Lituanie.

Télé-Loisirs propose une nouvelle formule : un retour aux basiques

Le magazine Télé-Loisirs a annoncé revenir à son ADN premier dès le lundi 19 février prochain : la télé et les loisirs, en proposant chaque semaine un magazine 2 en 1 avec une deuxième partie de 30 pages sur les loisirs.

Dans cette nouvelle formule, les lecteurs découvriront après la partie dédiée à la TV, 30 nouvelles pages de loisirs qui s'articulent autour de nombreuses rubriques : culture, cinéma, bons plans voyages, beauté, santé, animaux, jardinage, vie pratique, jeux, cuisine, forme, ou encore, bien-être...

En ce qui concerne la partie télé, Télé-Loisirs réaffirme son expertise avec une première partie assez riche autour des coulisses du petit écran : reportages, décryptages, enquêtes, et interviews exclusives. D'ailleurs pour faire un pas dans le streaming en plus de la télévision, le magazine offre désormais quatre pages de recommandations sur les plateformes de streaming les plus en vogue.

L'ensemble de ces nouveautés est d'ailleurs à retrouver dans une maquette plus punchy, plus colorée, et plus aérée, dès la semaine prochaine.

Disney collabore avec Epic Games pour créer un nouvel univers de jeu

The Walt Disney Company et Epic Games ont annoncé une toute nouvelle collaboration pour créer un nouvel univers de jeux ouvert et connecté à Fortnite. Dans le même temps, Disney investira 1,5 milliard de dollars afin d'acquérir une participation dans Epic Games. La transaction est soumise aux conditions de clôture habituelles, y compris les approbations réglementaires.

En plus d'apporter une nouvelle expérience de jeu aux utilisateurs, cette collaboration autour de Fortnite offrira une multitude de nouvelles opportunités aux consommateurs, en ayant la possibilité de jouer, de visionner, d'acheter et d'interagir avec du contenu, des personnages et des histoires, en lien avec les univers de Disney, Pixar, Marvel ou même Star Wars, notamment grâce aux technologies offertes par le moteur de jeu Unreal Engine, appartenant à Epic Games.

« Disney a été l'une des premières entreprises à croire au potentiel de réunir leurs mondes avec le nôtre dans Fortnite, en utilisant Unreal Engine sur l'ensemble de leur portefeuille », déclare Tim Sweeney, PDG et fondateur d'Epic Games. « Maintenant, nous collaborons sur quelque chose d'entièrement nouveau pour construire un écosystème persistant, ouvert et interopérable qui rassemblera les communautés Disney et Fortnite ».

« La technologie de pointe d'Epic Games et l'écosystème ouvert de Fortnite nous aideront à atteindre les consommateurs là où ils se trouvent, afin qu'ils puissent interagir avec Disney de la manière qui leur convient le mieux », ajoute Josh D'Amaro, Président de Disney Expériences.

Newen Studios regroupe ses activités allemandes avec la création de Spark Studios

Newen Studios, filiale du groupe TF1, crée Spark Studios avec Martin Heisler, PDG de Flare Film, et Eva Kemme, en tant que PDG, pour regrouper ses activités allemandes. Spark Studios a ainsi pour objectif de rassembler les plus grands talents audiovisuels d'Allemagne.

Cet objectif prend un peu plus d'ampleur puisque Spark Studios acquiert une participation majoritaire dans Dog Haus, une société de production allemande créative, basée à Berlin et Munich. Dog Haus a été créé par le producteur André Zoch, le scénariste Erol Yesilkaya et le réalisateur Sebastian Marka. Ils ont écrit et produit de nombreuses séries policières, telles que « Tatort », pour la chaîne publique allemande ARD ou encore « Exit », toujours pour ARD. Les trois fondateurs, également directeurs généraux et créatifs de la société, jouissent d'une réputation et d'une expertise unique dans les séries de fiction fantastiques et policières.

« Dog Haus est un label de production pour les créatifs qui aspirent à raconter des histoires exceptionnelles. Notre objectif est de produire systématiquement des films et des séries télévisuelles, multimédias et cinématographiques avec les plus hauts standards artistiques et une pertinence thématique. Nous sommes fiers et très heureux de poursuivre ces objectifs créatifs au sein de la famille Newen et Spark », déclarent Sebastian Marka, Erol Yesilkaya et Andre Zoch.

« Nous sommes ravis que Sebastian, Erol et André aient décidé de faire partie de la famille Newen/Spark. Nous souhaitons travailler avec des personnes passionnantes sur des projets exceptionnels et, dans le cadre d'un solide réseau de producteurs européens, les aider à concrétiser leurs visions en films et séries exceptionnels », ajoute Martin Heisler, PDG de Spark Studios.

Le groupe Meta aide les utilisateurs à lutter contre la sextorsion

Alors que la sécurité en ligne peut parfois être limitée pour les utilisateurs les plus jeunes, les différentes plateformes sociales tentent de mettre en place des outils pour les protéger. C'est notamment le cas du groupe Meta qui s'attelle à proposer de plus en plus de fonctionnalités de contrôle destinées aux adolescents.

Dans un récent blog post, le groupe a annoncé renforcer ses mesures de lutte contre la sextorsion, un terme utilisé pour évoquer les menaces de partage de contenus intimes. C'est à l'occasion du Safer Internet Day qui a eu lieu le 6 février dernier, que le groupe a annoncé de nouvelles manières pour les adolescents, tout comme pour les parents et enseignants, de se sentir mieux équipés contre les utilisateurs malveillants.

Cela passe notamment par l'extension de « Take It Down », un programme du NCMEC (National Center for Missing & Exploited Children), soutenu par Meta, conçu pour aider les adolescents à reprendre le contrôle de leurs images intimes et à empêcher des utilisateurs malveillants de les diffuser en ligne. Lancé pour la première fois l'année dernière en anglais et en espagnol, « Take It Down » est étendu à de nombreux autres pays et langues, le rendant accessible à des millions d'adolescents supplémentaires à travers le monde.

Concrètement, le programme permet de rechercher et de supprimer des images intimes, en attribuant une empreinte numérique unique à leur image ou vidéo, de manière privée et sécurisée, depuis leur propre appareil. Une fois le hachage soumis au NCMEC, des entreprises comme Meta peuvent trouver des copies de l'image, les supprimer et empêcher quiconque les menaces de les publier à l'avenir.

« Rendre Take It Down disponible en 25 langues est une étape cruciale vers la protection des enfants contre les horreurs de l'exploitation en ligne partout dans le monde », déclare John Shehan, VP du NCMEC. « Nous aspirons à garantir que chaque enfant, quelle que soit sa langue ou son lieu de résidence, ait la possibilité de retrouver sa dignité et sa vie privée en supprimant son contenu illicite des plateformes participantes ».

De plus, le groupe Meta collabore avec Thorn, une organisation à but non lucratif qui développe des technologies pour défendre les enfants contre les abus sexuels, afin de développer des conseils à l'intention des adolescents sur la façon dont ils peuvent reprendre le contrôle si quelqu'un a ou a tenté de leur nuire.

« Notre travail avec Meta pour fournir des ressources ciblées et robustes sur la sextorsion a aidé Thorn à améliorer considérablement nos efforts dans la lutte contre la sextorsion. Notre initiative conjointe permet déjà aux parents et aux adolescents de comprendre les risques et d'agir, ce qui témoigne de la puissance de l'action collaborative pour relever des défis complexes comme la sextorsion. Le résultat de notre collaboration souligne l'importance de ressources accessibles et complètes à l'ère numérique », affirme Kelbi Schnabel, Senior Manager chez Thorn.

Bluesky, concurrent de Twitter, est désormais accessible à tous

Quelques semaines après le rachat de Twitter par Elon Musk fin 2022, son ancien co-fondateur, Jack Dorsey, avait mis en place un tout nouveau réseau social, visant à concurrencer Twitter : Bluesky. Initié en 2019, ce projet permet à des utilisateurs de réseaux différents de communiquer entre eux, en se basant sur l'interopérabilité et le microblogging. Tout comme Twitter, les utilisateurs ont la possibilité de publier des messages courts, de 300 caractères maximum, et d'interagir avec leurs abonnés sur un fil chronologique.

Pour marquer leur mécontentement envers Elon Musk, nombreux ont été les utilisateurs à s'inscrire sur liste d'attente pour avoir la chance de s'inscrire sur Bluesky. Depuis, Threads, un autre concurrent de Twitter signé Meta, a fait son arrivée en France, tout comme Mastodon. Mais cela n'empêche pas Bluesky de proposer son application au grand public.

En effet, alors qu'il était nécessaire de s'inscrire sur liste pour tenter d'accéder à Bluesky, la plateforme est désormais disponible à toutes et tous, en libre accès. Toutefois, son succès en est moins certain... La plateforme ne permet pas encore aux utilisateurs d'accéder à une large liste de fonctionnalités comme le fait déjà Twitter ou Threads... Pourtant, Bluesky se contente de son récent succès. Affaire à suivre...



LinkedIn souhaite mettre fin à son mode créateur lancé en 2021

Alors que LinkedIn avait introduit en 2021 la possibilité pour les utilisateurs de faire passer leur profil en mode créateur afin d'étendre leur portée et d'accéder à des fonctionnalités exclusives, la plateforme rétropédale, et met fin à son option.

Mais cette suppression n'en est en fait pas réellement une... En effet, au vu des retombées positives de ces fonctionnalités exclusives, LinkedIn décide de les rendre accessibles à tous les utilisateurs à partir de ce mois de février. Finalement, tous les utilisateurs de la plateforme auront accès aux avantages d'un profil créateur, sans pour autant avoir besoin d'en avoir un.

Dans un email envoyé à une partie de ses utilisateurs, LinkedIn annonce plusieurs changements qui seront mis en place petit à petit au cours de février 2024. Dans un premier temps, les hashtags de profil seront supprimés. Ensuite, naturellement, le bouton permettant d'activer le mode Créateur sera également supprimé. Par ailleurs, la plateforme valorisera la section « Infos » d'un profil, afin de mettre en valeur ses compétences. Enfin, la plateforme laissera le choix aux créateurs de conserver le bouton « Suivre » qui est l'option par défaut, ou d'opter plutôt pour l'option « Contacter ».

À lire sur BDM

L'Assemblée nationale adopte un texte pour la protection des enfants sur les réseaux sociaux

À une ère où la sécurité en ligne des plus jeunes utilisateurs est plus que jamais remise en cause, le gouvernement doit prendre des mesures plus radicales. En effet, le 6 février dernier, l'Assemblée nationale a définitivement adopté un texte à l'unanimité permettant d'ajouter la mention « vie privée » de l'enfant aux éléments devant être protégés par les parents ou personnes détentrices de l'autorité parentale, mention sous laquelle se cache notamment le droit à l'image.

En effet, le droit à l'image d'un enfant mineur doit être protégé en commun par les parents « selon son âge et son degré de maturité », comme le mentionne le texte. Si l'un des deux représentant de l'autorité parentale ne donne pas son accord sur la manière dont le droit à l'image est exercé, le juge sera en mesure d'interdire l'un d'eux « de diffuser tout contenu relatif à l'enfant sans l'autorisation de l'autre parent ».

Par ailleurs, le texte précise que si « la diffusion de l'image de l'enfant par ses parents porte gravement atteinte à la dignité ou à l'intégrité morale de celui-ci, le particulier, l'établissement ou le service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant ou un membre de la famille peut également saisir le juge aux fins de se faire déléguer l'exercice du droit à l'image de l'enfant ».

Cette proposition de loi intervient en réponse aux nombreuses polémiques circulant sur les réseaux sociaux, quant à la surexposition des enfants de certains influenceurs ou créateurs de contenu pour participer à une « course aux likes », en ligne. En effet, le grand public a souvent montré son mécontentement et son désarroi face au potentiel manque d'intimité des jeunes enfants provoqué par les influenceurs.

Facebook, Instagram et Threads souhaitent étiqueter les contenus générés par l'IA

Alors que le groupe Meta souhaite s'investir encore davantage dans les technologies issues de l'intelligence artificielle, il souhaite malgré tout lutter contre la désinformation, en particulier pour les contenus visuels. En effet, depuis la création de son propre générateur d'images « Imagine With Meta AI », le groupe s'efforce d'étiqueter les contenus qui en sont issus. Cette information associée aux contenus visuels permet aux utilisateurs de faire la différence entre un contenu créé par une IA et un contenu créé par un être-humain.

À mesure que cette différence est de plus en plus difficile à percevoir, le groupe Meta souhaite étiqueter les contenus visuels qui ne proviennent pas de ses outils, tels que ceux de Google, OpenAI, Microsoft, Adobe, Midjourney ou encore Shutterstock. Pour cela, le groupe travaille avec des partenaires sur des normes techniques communes qui permettent de signaler lorsqu'un élément a été créé par une IA, puis publié sur Instagram, Facebook ou Threads.

Pour le moment, ce processus d'étiquetage est disponible automatiquement pour les contenus photographiques. À terme, le groupe Meta souhaite également étiqueter automatiquement les contenus vidéos et audio, et travaille actuellement sur plusieurs outils qui le permettront. En attendant, le groupe oblige les utilisateurs à indiquer si un contenu audio ou vidéo a été modifié ou créé à partir d'une IA, et s'ils ne l'indiquent pas volontairement, le groupe précise qu'ils peuvent s'exposer à des sanctions.

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