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EN CONFINEMENT AVEC… LYDIA NEBOUT- BMC SOFTWARE

Publié par le - mis à jour à

Aujourd’hui Lydia Nebout, marketing manager pour BMC Software, nous raconte son confinement, son quotidien rythmé et plein de défis, et ses espoirs pour la sortie de crise…

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Peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai débuté dans une agence de marketing opérationnel au sein de laquelle j’ai eu le plaisir de travailler pour 2 grandes marques : IBM et Michelin. Au gré des rencontres, j’ai intégré le monde de l’IT dans lequel j’évolue depuis 15 ans maintenant (OMG!) Longtemps au service d’éditeurs de logiciels CRM et CX, j’ai rejoint BMC Software il y a un peu moins de 2 ans pour prendre en charge le marketing opérationnel.

Je vais relativement bien. Ma famille et mes proches sont en bonne santé et c’est l’essentiel. J’ai une grande admiration pour ceux qui risquent leur vie au quotidien, pour nous soigner mais aussi pour nous servir. Je suis d’un naturel optimiste et j’avoue qu’au début de la pandémie, je ne réalisais pas trop. Maintenant je suis collée aux écrans, à scruter l’approche de chaque pays en matière de gestion de la crise, comme beaucoup j’imagine. Je pense beaucoup à « l’après » et espère que nous tirerons les leçons de cette crise à tous les niveaux, humains, économiques, sociaux, écologiques... L’Histoire est un cycle et il ne faudra pas l’oublier.

Je me lève un peu plus tard que d’habitude, puisque dispensée de trajet en RER, et surtout parce que… je ne suis pas du matin. Je prends mon petit-déjeuner en famille et « moitié en pyjama, moitié en working girl (partie du haut pour sûr), j’attaque ma journée, en ayant déjà une vue sur mes priorités professionnelles. Alors quand je dis « j’attaque ma journée », on s’imagine que tout roule. Que nenni ! Durant la première semaine de confinement, je jonglais tant bien que mal entre mes « conf calls », ma « to-do-lit »([on est dans le marketing ou on ne l’est pas …) et la fameuse « école à la maison » où les parents sommes invités à devenir enseignants du jour au lendemain, sans autre forme de procès. Inutile de vous dire que la 1ère semaine fût compliquée et très consommatrice d’énergie. Pour la 2ème semaine, j’ai changé de stratégie : chacune de mes filles s’est vue équipée d’une tablette et bénéficier d’un super briefing leur octroyant une plus grande autonomie dans la gestion du temps, des devoirs et des « récréations » avec moi en référente pour les matières dites littéraires et mon cher et tendre pour les maths. En fin de journée, vérification des travaux réalisés et des points à revoir ou à faire. Je ne dis pas que je n’ai pas été interrompue pendant la journée, loiiin de là, mais 1/ rappelons que c’est extrêmement difficile pour les enfants d’apprendre et de faire dans ce nouveau contexte, sans leur maîtresse et sans les interactions habituelles d’une classe ; 2/ Chacune à leur rythme, elles ont bien avancé, et puis rien de tout cela n’est grave in fine puisque l’on est ensemble. (Mais quand même, vive les vacances de Pâques et pourvu que l’école réouvre ses portes rapidement… Help needed )

Dans le cadre de mon activité, imaginer et orchestrer des programmes marketing impactants et « full digital » sur les prochains 3 mois est mon défi quotidien. Cela implique de repenser la communication adressée à nos clients en mettant le focus sur la valeur apportée par nos solutions dans ce contexte de crise. En effet, les DSI sont amenées à revoir leurs priorités et leurs budgets. Nous devons leur proposer des contenus qui résonnent avec leurs enjeux actuels et les aident à y faire face : comment optimiser leur gestion des infrastructures et du réseau pour soutenir leurs employés à distance et maintenir la productivité ? Quelles bonnes pratiques pour maitriser leurs budgets multicloud, ou encore comment rendre leur Service support plus performant grâces aux technologies cognitives ? …

Enfin, au quotidien, j’avoue que les échanges avec mes collègues - en présentiel j’entends - me manquent ; même si chez BMC, nombreuses sont les initiatives alliant travail et fun : pause-café virtuelles hebdomadaires pour garder le lien, cultiver l’esprit d’équipe et avancer sur les projets, cours de fitness vidéo dispensés deux fois par semaine par une collègue, sans oublier les fameux apéros vidéo du vendredi 18h… On n’arrête pas ; et c’est sans compter les réunions virtuelles du week-end avec la famille et les amis, puis les sessions de yoga ou fitness en direct sur Instagram que je teste de temps en temps… Je ne sais pas pour vous mais confinement rime avec surconnexion pour moi !  

Comme un feu d’artifices ! L’idée de pouvoir me déplacer librement et de revoir ma famille et mes amis me remplit de joie, même si je sais que rien ne sera plus comme avant. Je pense qu’on sortira de cette période grandis, avec un sens de l’essentiel plus ancré en nous. Je rêve de légèreté et de plaisirs simples : une planche de charcuterie à partager entre amis, accompagnée d’un St-Nicolas de Bourgueil, assis en terrasse au soleil (on est français oui ou non ?). Puis on refera le monde…

Poke un CMO dont tu souhaites lire le témoignage.

Yoann Faudry, Chief Business Development Officer chez Hubicus

 

La carte divertissement 

Un livre : Pour se rappeler que tout n’est pas noir « Factfulness » de Hans Rosling. Puis une superbe visite virtuelle : la Casa Azul de Frida Kahlo, une artiste que j’admire particulièrement.

Un film/série : « Good girls », nouvelle série fun et politiquement incorrect, une bouffée d’air frais ! Hâte de voir la nouvelle saison du « Bureau des légendes » et j’ai vu récemment « Parasite », un ptit bijou !

Une chanson : “Sign of the times” de Harry Styles

 

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