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Groupe 1981, une rentrée en grandes ondes

Publié par Eloïse COHEN le | Mis à jour le
Groupe 1981, une rentrée en grandes ondes

Le groupe 1981 et ses 10 radios thématiques ou locales amorcent la rentrée avec de nouveaux programmes, le lancement d'un studio vidéo, le regroupement des équipes parisiennes à Issy-les-Moulineaux, et misent sur le déploiement national du DAB+.

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C'est une rentrée caliente pour 1981. Peut-être moins que Latina, l'un de ses radios phares, mais quand même. Malgré la perte de 20 % de ses revenus publicitaires annuels -80 % sur le seul mois d'avril-, le groupe de radios indépendantes est bien décidé à mener tambour battant ses projets d'avant-Covid. Déjà, de lancer une plateforme, à destination des auditeurs et centralisant l'ensemble des contenus produits par les 10 antennes du groupe, enrichis de productions natives et originales des animateurs, comédiens ou YouTubeurs, oeuvrant sur les ondes. "Nous gardons, pour l'heure, secrets le nom de ce site et de cette application, mais il sera facilement mémorisable et puissant", promet Alain Liberty, le directeur général exécutif. Un projet transversal qui en rejoint un autre, celui de regrouper les 50 collaborateurs parisiens à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Jusqu'ici disséminées dans la capitale, OÜI FM à Bastille, Latina et Voltage dans le 13e, ces dernières déménageront de décembre à février 2021, tandis que le siège et l'administratif resteront à Orléans. "Nous avons prévu un espace de Fusion-Création entre animateurs et journalistes, et ce, afin d'encourager les synergies entre ces deux petits mondes", avance Alain Liberty. Des synergies qui pourraient nourrir les projets de studio vidéo, prévu dans les nouveaux locaux. "Nous savons la concurrence acharnée. Et nous nous lançons sans objectif de vues particulier, mais avec de grandes ambitions éditoriales. Productions de nos comédiens et YouTubeurs, cours de zumba de Roberto, animateur de la matinale de Latino... nos seules limites sont celles de notre imagination", insiste Alain Liberty. Autre programme prévu pour l'intégralité des stations : "Je veux aider", consacré aux initiatives d'entraide et de solidarité, initialement diffusé sur Wit FM, Vibration et Voltage, et dont le succès a explosé pendant le confinement.

Déploiement du DAB+

Un succès que le Groupe 1981 espère bien renouveler avec ses nouveaux programmes : sur OÜI FM, OÜI FM Memories, qui dénichera, dans ses 30 ans d'archives, interviews rares et concerts privés, ou Burning the Noise, consacré à la jeune scène française, sans oublier, sur Swigg, le choix d'une antenne 100 % rap français et la matinale de l'humoriste, Kevin Razy. Quant à Latina, le groupe compte bien dupliquer son succès en Ile-de-France - 399 000 auditeurs chaque jour à Paris et en région parisienne en 2019, soit une hausse de 38 000 auditeurs en un an- à l'ensemble du territoire grâce à la diffusion nationale en DAB+. Tel est en effet là l'un des chevaux de bataille de 1981. "La radio reprend ainsi la souveraineté de sa diffusion. Il est primordial que notre pays dispose d'un support de diffusion indépendant, et ne soit pas uniquement dépendant d'Internet et de toutes ses contraintes", argumente Jean-Eric Valli, le président. Mais si ce déploiement ouvre quelques réjouissantes perspectives, il n'en va pas de même pour le projet de loi de de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, visant à interdire la publicité de certains produits jugés néfastes pour la santé ou pour l'environnement. "Une société comme la nôtre ne pourrait pas exister sans publicité, car nous ne bénéficions ni d'aide de l'État, ni de redevance. Amputer, de cette manière, nos revenus, reviendrait à remettre en cause le pluralisme médiatique et la nécessaire diversité musicale, plaide Alain Liberty. La crise a cependant révélé la fragilité de notre modèle. Et nous devons aujourd'hui nous battre pour une juste protection et une juste rémunération de nos contenus. Pourquoi un magasin qui diffuse l'une de nos radios paie des droits à la Sacem et rémunère donc auteurs et interprètes... sans que nous n'en touchions un centime?"

 
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