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[Tribune] Stratégie social media : les 8 pièges dans lesquels ne pas tomber en 2024

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Fanny Bénéteau, directrice de la stratégie de l'agence OP1C, devance les articles sur les tendances "à ne pas louper" qui égrenne souvent le mois de janvier avec une tribune sur les 8 faux pas à éviter... pour ne pas passer à côté de son social media en 2024.

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Dans moins d'un mois, nous serons en 2024 et de nombreux articles vont fleurir sur les tendances à ne pas louper. La prospective se construit souvent sur la base de retours d'expérience. Ce sont eux qui nous guident pour avancer. Voici les 8 faux pas à éviter... pour ne pas passer à côté de son social media en 2024.

1- Penser que seul "le beau" est roi sur les réseaux

Il y a encore quelques années, l'esthétisme conditionnait le succès d'un contenu et le beau faisait liker. Aujourd'hui, c'est la singularité d'un contenu qui en fait son succès. Comment être singulier ? En étant authentique (ici on parle de tonalité), en ayant un oeil créatif (ici, on parle de créativité graphique), ou en abordant des sujets qui sortent des attendus (on parle alors d'angle éditorial).

2 - Penser contenus et diffusion séparément

Trop nombreux sont les annonceurs qui sont rassurés par un volume de contenus sans faire cas des budgets de médiatisation qui les rendront visibles. Il est bien dommage de créer des contenus sans leur assurer une belle visibilité. Et à l'inverse, d'autres attribuent des budgets médias surdimensionnés à quelques prises de parole avec des taux de répétition et des ciblages hasardeux qui leur confèrent une démarche de diffuseur plus que de stratège.

3 - Vouloir parler et plaire à tout le monde

Parler à tout le monde, c'est finalement ne parler à personne. Parler à tout le monde, c'est surtout la meilleure manière de lisser son discours et en définitive de se fondre dans la masse. Et puis, on l'a dit plus haut, l'authenticité et la singularité sont clés de succès.

4 - Construire une opé d'influence en 2024 comme en 2018

Le monde de l'influence a beaucoup bougé en 2023. La loi influence a participé à réglementer les collaborations affichant clairement aux yeux des communautés les placements de marque. Résultat : si on veut sortir du lot et ne pas être identifié à une "coupure pub", il faut redoubler de créativité dans les concepts des partenariats. Autres tendances d'évolution de l'influence, la diversification des plateformes et des profils d'influenceurs. Twitch a par exemple connu un nombre record de collaborations cette année.

Enfin, les spécialisations des créateurs évoluent vers des secteurs de plus en plus « niches ». [1] Bref, n'hésitez pas à penser "Out of the box"

5 - Cantonner LinkedIn à un réseau "BtoB"

Quand on pense Linkedin, on pense marque employeur ou recrutement. Mais il y a d'autres opportunités sur Linkedin. Vous pouvez faire parler de l'entreprise comme un miroir de la marque et aborder des sujets qui valorisent votre culture d'entreprise et parler plus précisément de vos engagements. Cela donnera sûrement envie à des collaborateurs de vous rejoindre. Mais pensez aussi que Linkedin regorge de profils CSP + auprès de qui les valeurs de marque sont essentielles pour en faire de nouveaux clients.

6 - Se lever envers et contre les IA

2023 a montré une partie du potentiel des IA, alternant entre fascination et effroi. Elles révolutionnent notre manière de créer, mais aussi de rechercher l'information. Au lieu de vous braquer contre le système, amusez-vous à imaginer comment il peut devenir votre allié. On peut alors penser associer "maquettes créatives et IA" - "modération + IA" - "modification de visuels + IA" et encore bien d'autres choses.

7 - Parler d'engagements sans transparence

On remarque une montée de la défiance des consommateurs envers les industriels. L'enchaînement des scandales sanitaires et les reportages étalant les limites du bio et d'autres labels ont abîmé la confiance naturelle des consommateurs. Un autre sujet fait aussi couler beaucoup d'encre : les scandales managériaux à répétition dans les petites et grandes entreprises, montrant que le bien-être des collaborateurs est parfois mis à mal. Résultat : on ne peut plus simplement raconter ses engagements. Il faut être prêts à les expliquer, à les montrer, et à les prouver.

8 - Penser que le temps passé sur les réseaux est un puit sans fond

Pour la première fois depuis longtemps, l'étude Born Social de l'agence Heaven montre une utilisation des réseaux en baisse chez les moins de 13 ans. Ils se tourneraient davantage vers les messageries et les jeux vidéo et échangeraient avec des amis proches. Plus globalement, aujourd'hui, les Français passent en moyenne 1h et 46 minutes connectés aux réseaux sociaux. L'émergence de nouveaux réseaux fera-t-elle augmenter le temps de connexion sur les réseaux sociaux ? Pas sûr. On croit plutôt en un arbitrage de la part des utilisateurs dans les plateformes utilisées et les contenus consommés.


L'auteure : Fanny Bénéteau a 10 ans d'expérience dans le social media et est à la direction de la stratégie chez OP1C, agence social media qui collabore notamment avec Carambar, Lutti, Puget, Decathlon, McCain, Auchan, Futuroscope, Poulain...


 
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