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Méthodologie

La boîte à outils du chef de projet
Chapitre VII : La méthode Scrum

Fiche 03 : Le processus Scrum

  • Retrouvez 12 fiches outils dans ce chapitre
  • Publié le 1 sept. 2016
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La boîte à outils du chef de projet

7 chapitres / 73 fiches

Au-delà d'une définition claire des rôles (product owner, Scrum master et équipe), la méthode Scrum consiste à enchaîner de façon itérative des timeboxes (blocs de temps), qui vont produire des artefacts (des outils, du logiciel ou des documents qui vont contribuer à orienter et faire avancer le projet).

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Les différentes timeboxes de la méthode à enchaîner pour livrer des incréments de produit

Pourquoi l'utiliser ?

Objectif

Se focaliser sur la réalisation d'un produit à forte valeur ajoutée pour le client.

Contexte

Scrum est une méthode de gestion de projet de plus en plus utilisée dans l'industrie du développement logiciel. Elle est particulièrement adaptée à des petites équipes (10 personnes maximum), pour des projets que l'on peut découper facilement.

Comment l'utiliser ?

Étapes

  • Identifier les rôles clés et constituer l'équipe. L'équipe Scrum : équipe comportant au maximum 10 personnes. L'équipe est auto-organisée et chacun doit être capable de reprendre les tâches d'un autre membre. Le product owner (propriétaire du produit) : correspondant métier, il gère la " priorisation " et l'évolution du product backlog (carnet de produit). Il répond aux questions de l'équipe Scrum. Le Scrum master : coach, chargé de projet, développeur, animateur... Il doit faire respecter le cérémonial Scrum à son équipe.
  • Définir la vision du produit à réaliser.
  • Produire le backlog initial du produit (c'est le product owner qui en est responsable), en identifiant les premières stories qui vont le composer.
  • Produire une première planification de la séquence des sprints à venir (la release), avec une vision du contenu prévu (les éléments de backlog de produit) de chacun de ces sprints.
  • Planifier le sprint afin de : permettre au product owner d'indiquer à l'équipe les items prioritaires ; définir la capacité de l'équipe à réaliser ces items (en mesurant sa vélocité) ; choisir les items à intégrer dans le sprint.
  • Animer un " Scrum " (mêlée) quotidien : mesurer l'avancement des tâches qui étaient prévues lors de la mêlée précédente ; permettre l'engagement de chaque équipier devant ses pairs, sur le travail qu'il va réaliser dans la journée ; identifier et lever les obstacles qui freinent l'avancement du projet ; permettre à l'équipe de se synchroniser sur les objectifs du sprint, et sur sa capacité à les atteindre.
  • Animer une revue de sprint afin de : valider avec l'ensemble des parties prenantes l'incrément de solution (et la solution globale qui en découle !) qui a été produit pendant le sprint ; connaître l'état d'un projet, afin de décider des actions à mettre en oeuvre pour sa poursuite ; ajuster le product backlog et le plan de release.
  • Animer une rétrospective de sprint, afin de permettre à l'équipe de réfléchir aux moyens de devenir plus efficace, et d'ajuster sa manière de travailler en conséquence.

Méthodologie et conseils

Les différentes réunions qui rythment Scrum sont également appelées timeboxes (blocs de temps).

Dans la mesure où la méthode Scrum est incrémentale, il faut accepter que le backlog de produit et le plan de release évoluent au fur et à mesure des sprints. Ce n'est donc pas une méthode traditionnelle où tout est spécifié et planifié de façon très précise dès le début.

Avantages

  • Enchaîner les différents blocs de temps (" timeboxes ") de la démarche pour en tirer un maximum d'efficacité.

Précautions à prendre

  • S'appuyer sur les 3 piliers de la méthode : la transparence, l'inspection et l'adaptation.

Jérôme MAES, François DEBOIS © Dunod

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