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L'EBG joue les entremetteurs entre les start-up et les grands groupes

Publié par Florence Guernalec le | Mis à jour le
Claire Veignant,responsable de la commission start-up et du développement de l'EBG
Claire Veignant,responsable de la commission start-up et du développement de l'EBG

Le Club d'affaires propose un programme entièrement dédié aux start-up. L'objectif est de rapprocher les jeunes pousses des grands comptes, adhérents à l'EBG. L'organisation reste, ainsi, fidèle à sa vocation : favoriser le networking et la circulation des connaissances.

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Après un premier test concluant sur le thème du retail en mai, le programme start-up de l'Electronic Business Group (EBG) démarre officiellement le 4 octobre avec une commission sur le phénomène des box qui sera suivie en novembre, par un focus sur le créneau de la consommation collaborative et l'économie du partage. " Nous avons reçu plus de 450 candidatures depuis le mois de mars, explique Claire Veignant, responsable de la commission start-up et du développement de l'EBG. Nos adhérents sont très demandeurs de ce type d'événements pour leur veille sur l'innovation ". Le club d'affaires compte aujourd'hui 600 membres, uniquement des grands comptes dont la quasi totalité des entreprises du SBF120. Le but du programme est clairement de rapprocher ces sociétés des start-up.

Si Claire Veignant recherche les start-up intéressantes, l'EBG reçoit aussi les candidatures via son site internet (pour déposer une demande, il suffit de remplir le formulaire). La start-up doit remplir plusieurs critères : avoir moins de 5 ans d'existence. Les fondateurs doivent posséder au moins 30% du capital. Leur business modèle doit être rentable et elles doivent générer du chiffre d'affaires. Enfin, leur activité doit être exportable à l'étranger. " Nous nous intéressons en priorité aux start-up qui intéressent nos adhérents et donc nous sélectionnons des entreprises qui sont plutôt sur le marché B to B que B to C ", précise Claire Veignant.

Le comité de pilotage est composé de 30 personnalités issues du monde des start-up comme Alexandre Malsch (Melty) et Olivier Mathiot (PriceMinister Rakuten), des VC ou encore des adhérents de l'EBG. Tous les deux mois, quatre start-up d'un même secteur présenteront leur concept à la commission. Cette dernière décernera son coup de coeur à l'une d'entre elles. L'heureuse élue deviendra automatiquement adhérente de l'EBG et bénéficiera de plusieurs articles dans la presse partenaire (L'Express, Presse Citron et Clubic Pro). " Nous sélectionnons des entreprises qui ont déjà fait leurs preuves. Notre but est de leur donner de la visibilité pour les aider à passer un cap et leur permettre de générer du business, explique Claire Veignant. Il ne s'agit pas de favoriser les levées de fonds ou les rachats ".

Lors de son événement annuel qui aura lieu le 7 novembre, le club d'affaires dévoilera le classement EBG 100 qui rassemble les 100 start-up choisies par le comité de pilotage du programme. Celles-ci pourront présenter leur concept aux quelques 800 personnalités attendues lors de cette journée baptisée " Digital Innovation ". Ce classement présenté par secteur sera amené à changer, chaque année, en fonction de l'arrivée de nouvelles start-up et de l'évolution de celles déjà présentes.

Les 100 start-up retenues par le comité de pilotage pourront, en outre, faire partie du roadshow que l'EBG va organiser à New York et San Francisco, deux villes dans laquelle le club d'affaires dispose de bureaux. Il s'agira pour les fondateurs de ces start-up de rencontrer les entrepreneurs français implantés aux Etats-Unis. " Notre objectif est de leur faire bénéficier des retours d'expérience et des bonnes pratiques de ceux qui ont réussi à s'internationaliser ", explique Claire Veignant. " Il ne s'agit pas d'encourager les entrepreneurs à s'expatrier mais plutôt de les aider à réussir à l'étranger... "

Depuis sa création en 1998, l'EBG privilégie le networking au travers notamment de ses dîners et conférences sur le marketing, l'e-commerce, la mobilité, les médias digitaux... Dans cet esprit, le programme start-up va disposer de son propre événement, l'Afterwork. Une fois par trimestre, les responsables des grandes entreprises et les fondateurs de start-up pourront se rencontrer dans un bar. Au menu, le témoignage d'un entrepreneur qui a réussi. " Nos adhérents aiment se retrouver après le travail dans un cadre informel plus propice aux échanges. Ces rencontres peuvent conduire, par exemple, à du mentoring... ", raconte Claire Veignant.

Enfin, le site de l'EBG comporte un annuaire des start-up auxquelles l'organisation croit. A ce jour, 120 d'entre elles sont recensées et accessibles à tous, adhérents ou non du club d'affaires. En revanche, l'espace collaboratif est restreint aux start-up présentes dans l'annuaire et aux entreprises adhérentes qui peuvent par ce biais, entrer en contact. Le networking et la circulation des connaissances restent plus que jamais les priorités de l'EBG.

En savoir plus sur l'EBG :
L'interview de Benjamin Glaesener, directeur général de l'EBG

 
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