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Quensis marie création et juridique

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S'appuyant sur une technologie innovante, la société de création de noms de marque entend apporter une réponse concrète au problème croissant de la disponibilité.

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Delphine Parlier et Jean-Philippe Hermand entendent développer Quensis sur le plan international.

Delphine Parlier et Jean-Philippe Hermand entendent développer Quensis sur le plan international.

Créer des noms à forte présomption de disponibilité«. Tel est le credo de Quensis. Aujourd'hui, trouver un nouveau nom de marque ou une nouvelle dénomination sociale est, en effet, devenu un véritable casse-tête. Car, au-delà de la création elle-même, se pose un problème à l'importance croissante: celui de la disponibilité juridique, notamment, pour les marques internationales. Phénomène amplifié par Internet qui a généré plus de 120 millions de noms de domaines, dont plus de 70 millions en dotcom.

Faire face à la saturation

Quensis a ete corondee en 2006 par Jean-Philippe Hermand et Delphine Parlier. Mathématicien et linguiste, Jean-Philippe Hermand est également le fondateur de la société de recherche de noms Epilog. Delphine Parlier, quant à elle, a travaillé en agence (BBDO, Wieden & Kennedy, Publicis) sur de grands budgets, principalement internationaux. Si la société en tant que telle est nouvellement venue sur le marché, la technologie qu'elle utilise est née, il y a plus de dix ans, des réflexions de Jean-Philippe Hermand. Qui la résume comme «l'intégration du paramètre juridique au coeur du processus créatif». Cette technologie repose sur deux éléments: un générateur de noms, dont la puissance et la sophistication se sont accrues avec le développement des «nouvelles technologies», et un filtre juridique en temps réel des noms générés par le système. Le générateur, qui s'appuie sur des bases de données de marques et de multiples corpus de noms, comporte des fonctionnalités propres à la linguistique et est couplé à une méthode de modélisation et de formalisation de l'ensemble des dénominations existantes. Quant au filtre juridique, il agit en fonction des classes d'enregistrement et des pays visés. «Cette technologie n'est pas figée, précise Jean-Philippe Hermand. Elle se renouvelle en permanence. Elle n'entend pas se substituer à l'homme et à sa capacité créative, mais enrichir cette dernière.» Résultats avancés par Quensis: la disponibilité des noms proposés est généralement égale, voire parfois supérieure, à 90%. Pendant dix ans, cette technologie va être mise au service exclusif de Dragon Rouge et donnera naissance à Dalkia, Rexel, Adisseo, banque Entenial ainsi qu'à de nombreuses marques pour Auchan, Lafarge, Renault... Aujourd'hui, si Quensis ne peut, bien sûr, travailler avec des concurrents directs de Dragon Rouge en France, elle entend toucher de grands annonceurs ou PME en direct ou, ce qui est son objectif majeur, se développer à l'international. Pour ce faire, elle a commencé à nouer des partenariats aux Etats-Unis avec Landor, Ogilvy et Desgrippes Gobé, et mène des projets en Angleterre, en Allemagne et au Moyen-Orient.

 
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FRANCOIS ROUFFIAC

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