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Mémoire à long terme

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Troisième étape de la mémoire, après la mémoire à court terme. Sa capacité est a priori illimitée dans le temps et l’espace. L’information peut y être stockée de quelques minutes à toute la durée de vie de l’individu. Le passage de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme s’effectue au terme d’une intense répétition et/ou d’une attention particulière portée au sens de l’information. Cette approche dichotomique (court terme/long terme) est parfois contestée au profit des modèles d’activation de la mémoire pour lesquels le principe de l’interdépendance est prépondérant. Le processus en trois étapes successives décrit dans la théorie de l’information est ici nuancé par le fait que la récupération dépend fortement de la nature du codage, et qu’elle peut être altérée par un problème de stockage ou des difficultés lors de son activation. « Il n’y a pas nécessairement de relation entre le souvenir de données brutes et le jugement. Dans le processus mémoriel, la donnée brute est stockée dans la mémoire à long terme telle qu’elle y parvient, mais aucun jugement global n’est formé. Si un jugement est sollicité a posteriori, la mémoire à long terme doit rechercher un support en termes de données pour le jugement. Alors, la donnée récupérée aura une relation causale directe avec le jugement », explique Donald Moser. « L’échec de la récupération en mémoire de l’information est le premier mécanisme responsable de l’oubli. Le modèle de réseau associatif procure une explication de l’échec de la récupération. Il suggère que l’information est codée en mémoire “long terme” sous la forme d’un ensemble de liens entre des “noeuds de concepts.” Cependant, un individu est seulement capable de retrouver un sous-ensemble de l’information totale en utilisant les activations pertinentes », précise Marina Joncour.

La rédaction

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