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[Édito] Tout pour l'homme, rien que pour l'homme

Publié par Eloïse COHEN le - mis à jour à

Contrairement à certaines idées reçues, tous les progrès techniques ne visent qu'à assouvir les besoins de l'homme et ne se feront qu'avec son concours.

Souvent, on a opposé humanité et technologie, prédit que la première ne pourrait que se déliter des avancées de la seconde. Il est d'ailleurs courant de ne garder des progrès techniques que les craintes qu'ils font peser sur nos libertés. Et il est fréquent de n'envisager les outils que comme des écrans de fumée destinés à nous couper de nos pairs, de notre environnement, bref de notre essence même d'individu.

Or, force est de constater qu'aujour­d'hui, plus que jamais, tous les progrès techniques sont tournés vers l'homme, vers sa connaissance et vers l'assouvissement de ses désirs et de ses exigences. Du marketing ­automation aux DMP toujours plus sophistiquées, du programmatique à l'intelligence artificielle... Toutes ces innovations ne visent qu'un objectif: l'hyperpersonnalisation, en temps réel, pour répondre au mieux et au plus vite aux besoins.

D'autant que si tous ces changements se font pour l'homme, ils ne se feront qu'avec lui. Car tous les experts le disent et le constatent, si les machines progressent au rythme d'une loi de Moore jamais démentie, elles n'atteindront leur climax que dans une organisation prête à les accueillir. C'est-à-dire dans une entreprise qui aura repensé sa structure, qui aura fait sauter silos et baronnies au profit de l'agilité et du collaboratif, qui aura préféré au management pyramidal des process transversaux et de projet. Qui aura replacé le salarié au coeur des décisions, qui aura fait de lui non pas un collaborateur, mais un intra­preneur.

Bref, qui aura compris que, en ce qu'il assure un optimal retour sur investissement des outils technologiques, l'homme est et restera le meilleur ROI.

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