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Scepticisme sur les allégations santé des produits

Publié par Catherine Heurtebise le - mis à jour à

D'après les résultats d'une enquête de Nielsen dans 56 pays, les Français sont ceux qui déclarent comprendre le moins bien, avec les Hongrois, les étiquettes des produits.

Nielsen vient de publier une enquête mondiale* sur la compréhension des étiquettes nutritionnelles et la confiance dans les allégations santé présentes sur les emballages de produits de grande consommation.

L’enquête révèle que, alors que plus de la moitié des consommateurs dans le monde (53 % d’entre eux) se considèrent en surpoids, 59 % des consommateurs dans le monde ont des difficultés à comprendre les indications nutritionnelles mentionnées sur les emballages et que 52 % les comprennent seulement en partie. 41 % disent les comprendre quasiment, contre 44 % en 2008. 7 % disent ne pas les comprendre du tout.

Avec 45 % en moyenne, les Européens sont divisés. Les Portugais sont en tête de ce peloton avec 66 % répondant avoir une très bonne compréhension des étiquettes… contre 31 % seulement des Français, soit le taux le plus bas à égalité avec les Hongrois. 58 % des consommateurs français disent les comprendre en partie et 11 % pas du tout.

L’étude Nielsen montre aussi que les répondants sont sceptiques quant à l’exactitude et la véracité des allégations santé telles que "pauvre en graisse" et "100 % naturel". Au sujet des dix catégories nutritionnelles étudiées, plus des deux tiers des internautes mondiaux pensent que les allégations santé sont pratiquement jamais ou parfois seulement dignes de confiance. Le nombre de calories est la mention à laquelle les consommateurs accordent plus volontiers leur confiance, avec 33 % d’entre eux déclarant cette mention toujours précise et 58 % parfois précise. Les teneurs en vitamines et matières grasses sont respectivement les seconde et troisième mentions les plus crédibles.

Quant aux consommateurs français, ils accordent eux aussi du crédit au nombre de calories (30 % d’entre eux, contre 35 % des Européens), juste devant la teneur en matières grasses (29 %, contre 25 % des Européens) alors que la teneur en vitamines arrive en troisième position chez nos compatriotes (24 %, contre 26 % chez les Européens en moyenne).

En moyenne, seulement 15 % des internautes considèrent la notion de "fraîcheur" des aliments et la mention "bon pour le cœur" comme toujours vraies. Près de 80 % des consommateurs indiquent qu’ils ne croient jamais ou seulement quelques fois ces mentions. Les Français sont néanmoins 29 % (contre 21 % des Européens) à accorder du crédit aux notions de " fraîcheur" mais seulement 6 % (contre 9 % des Européens) à croire en "bon pour le cœur".

* Enquête menée en ligne dans 56 pays auprès de plus de 25 000 internautes.

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