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Le textile en petite forme

Publié par Béatrice HERAUD le

Selon les résultats du panel TNS Worldpanel Fashion pour le 1er semestre 2006, la consommation ralentit avec une diminution du nombre d'acheteurs et d'articles achetés.

Après des soldes d'hiver moroses (5 % de clientèle en moins par rapport à 2005), une météo capricieuse et des soldes reculées, la consommation de textile s'est ralentie au premier semestre 2006 (- 3 % en valeur). Un ralentissement traduit à la fois par la baisse du nombre d'acheteurs et d'articles achetés, selon le rapport de TNS Worldpanel Fashion. Le prêt-à-porter féminin serait ainsi un secteur toujours porteur mais avec des achats moins nombreux et plus chers. Une valorisation des achats destinées aux femmes de plus de 15 ans qui s'explique notamment par le succès des chaînes de centre ville où le prix moyen d'achat est supérieur à la moyenne (+ 17 %) et en progression. Au contraire, les marchés masculins et enfants (hors bébés) sont toujours pénalisés par la dévalorisation, en particulier dans leurs circuits de prédilection (magasins de sport, GSS et hypermarchés). Les sous-vêtements sont aussi en baisse, chez la femme comme chez l'homme, avec un succès du "shorty" qui pourrait dépasser le string. Dans le rayon chaussures, seules celles de sport ont encore la forme. Les consommateurs privilégient les spécialistes bas prix quand les magasins de sport résistent à la morosité du marché. Concernant le mode de distribution, le secteur devra désormais miser sur Internet, "un circuit avec lequel le textile de l'habillement et de la maison devra compter, particulièrement sur les promotions, explique Nathalie Lestyrat de TNS Worldpanel. En effet, les trois quart des articles d'habillement achetés sur Internet sont des achats en soldes ou en promotions, alors qu'ils ne représentent que 44 % dans les autres circuits." Aujourd'hui 5,5 % de la clientèle textile achète sur Internet (3 % en 2005), surtout pour les sous-vêtements, le linge de maison, la chaussure et l'habillement bébé. Globalement, Internet a ainsi drainé 2 % des dépenses textiles du premier semestre.

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