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La cigarette électronique n'est pas un médicament

Publié par AMELLE NEBIA le - mis à jour à

Karin Warin et Eric de Goussencourt co fondateurs de Clopinette

Les pharmaciens font grise mine. La cigarette électronique ne sera pas considérée comme un médicament. Le parlement européen vient de trancher contre cette classification. Clopinette le premier réseau de distribution français peut souffler...et continuer à ouvrir des points de vente.

" Aujourd'hui, le Parlement Européen reconnaît l'utilité de la e-cigarette et nous autorise à continuer notre activité dans de bonnes conditions. L'amendement 170 voté à la majorité absolue positionne la e-cigarette comme un non-médicament. Nous sommes satisfaits par cette décision et nous partageons le soulagement de nos clients " explique Karin Warin, co-fondateur Clopinette. La marque enseigne s'est même offert une campagne d'affichage en ce moment même visible depuis le périphérique parisien ... Il fallait y croire.

Un produit que personne n'avait vu venir ...

Les cigarettiers, les buralistes, les pharmaciens - directement concurrencés sur leurs ventes de substituts tabagiques - , l'Etat qui voit s'envoler en fumée une partie de la taxe sur le tabac (20 milliards par an tout de même) et tous les experts en sevrage tabagique étaient vent debout contre le nouvel entrant. Car les ventes de tabac diminuent et c'est historique : - 3% en 2012 et déjà - 8 % pour les 8 premiers mois de l'année (Office Français de prévention du Tabagisme (OFT)).

Le business florissant de la vente de cigarettes électroniques pourra donc continuer. L'estimation de l'Eurobaromètre en mai 2012 dénombrait 500 000 vapoteurs en France et 3 millions qui déclaraient l'avoir essayée. Il y aurait aujourd'hui 1 million d'adeptes en France , selon les industriels. Soit 7,4 % des 13,5 millions de fumeurs. Et plus de 4 millions en Europe.

La marque enseigne Clopinette, basée à Caen, s'attaquera même début 2014 aux Etats-Unis, le premier marché mondial de la vaporette en ouvrant à Miami ... "Les clients attendaient quelque chose de nouveau dans l'offre des substituts tabagiques " poursuit Karin Warin "nous avons été surpris par l'engouement et la très rapide appropriation de ce nouveau geste."

" Depuis 2011, date d'ouverture de notre premier magasin Clopinette, nous nous attelons à développer la e-cigarette en France. Nous sommes une entreprise responsable : nous avons pris l'initiative d'interdire la vente de nos produits aux mineurs et aux femmes enceintes, avant même les directives officielles. Nos e-liquides sont 100% français, nous en connaissons la traçabilité et nous travaillons en étroite collaboration avec la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes. Nos magasins permettent de garantir la qualité des produits et de tester de manière conviviale et informelle, les goûts des e-liquides " note Eric de Goussencourt co-fondateur de Clopinette.

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