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3 conseils pour éviter que vos emails ne tombent en spam

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Il est des lieux reculés et effrayants que l’on ose évoquer qu’à demi-voix. Le dossier spam est de ceux-là. Pour vous éviter de tomber dans les tréfonds insondés des boîtes de réception, nous avons décidé d’écrire cet article. Voici nos 3 conseils pour que vos emails ne finissent pas en spam.

1) Protégez votre nom de domaine avec les protocoles SPF, DKIM et DMARC

 

Vous ne laisseriez pas entrer un inconnu chez vous, n’est-ce pas ? Il y a fort à parier qu’un email expédié à partir d’un nom de domaine obscur ne vous inspirerait pas plus confiance. Après tout, si vous ne le connaissez pas, c’est que le message en question n’a pas été sollicité et qu’il s’agit donc d’un courrier indésirable. C’est pourquoi les services de messagerie bloquent certains emails ou les étiquettent comme spams.

Pour éviter que vos emails ne se perdent dans le triangle des Bermudes des boîtes de réception, nous vous conseillons d’adopter les trois protocoles suivants : SPF, DKIM et DMARC. Il s’agit d’un système d’authentification de vos emails qui permet conaux Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) et aux services de messagerie de vérifier l’identité d’une entreprise derrière une adresse d’expéditeur.

 

Le protocole SPF permet de comparer l’adresse IP utilisée pour envoyer un email aux enregistrements DNS (Domaine Name System). C’est phrase est incompréhensible ? Pas de panique, on vous explique.

Pensez au système DNS comme l’équivalent d’un annuaire téléphonique pour les sites Internet : des noms de domaines (l’équivalent des noms des titulaires de lignes téléphoniques dans notre analogie) sont associés à des adresses IP (comme des numéros de téléphone). Vous recevez un appel : un nom et un numéro s’affichent sur votre téléphone. Pour vérifier l’authenticité de la personne qui cherche à vous joindre, vous ouvrez l’annuaire et vérifiez que le numéro correspond bien au nom.

C’est ce que le protocole SPF fait pour vos emails. Si le serveur n’est pas autorisé, le message passera en spam.

 

Le protocole DKIM insère une signature propre à votre domaine dans l’en-tête de chacun de vos emails (l’endroit où sont compilées les caractéristiques de votre message) pour vous authentifier. Il fonctionne également avec les enregistrements DNS.

 

Le protocole DMARC est un autre système d’authentification développé à la suite des protocoles SPF et DKIM. L’objectif est donc toujours de limiter les usurpations d’identités et le phishing. Il signale aux serveurs de vos destinataires qu’un email qui semble légitime n’a en fait pas été envoyé par vous et leur indique comment réagir. Ce système a permis à Yahoo! de réduire de 90% le nombre de spams expédiés depuis des adresses emails Yahoo Mail.

 

                                  

 

Ces protocoles permettent de renforcer la confiance que vos clients vous accordent et de protéger votre marque. Ils réduisent sensiblement le risque qu’une organisation malveillante se fasse passer pour vous et nuise à vos consommateurs à travers des tentatives de phishing par exemple. Les SPF, DKIM et DMARC améliorent donc votre délivrabilité et évitent que vos messages arrivent en spam.

 

2) Soignez les objets et le contenu de vos emails

 

Vous avez prouvé que vous n’étiez pas un inconnu, on vous a donc ouvert la porte. Il vous faut maintenant montrer patte blanche pour franchir le seuil de la maison. Cela passe par un objet d’email et un contenu pertinent et de qualité.

 

En ce qui concerne les objets, il y a trois règles à respecter :

  • N’ÉCRIVEZ PAS TOUT EN LETTRES MAJUSCULES : il n’est pas très agréable de se faire crier dessus par une personne qui sollicite votre attention (et votre porte-monnaie). C’est pourtant l’impression que donnent les objets d’emails rédigés exclusivement avec des majuscules. Certes, cela attire l’attention, mais dirige ensuite l’email vers la corbeille (ou le dossier spams).   
  • Ne dépassez pas les 50 caractères : l’objet n’est pas l’endroit idéal pour s’épancher auprès de vos destinataires. Il doit être clair, incisif et concis. Il ne doit pas dépasser les 35 à 50 caractères, sans quoi il sera tronqué. Si vos contacts n’ont pas la paupière gauche qui tremble d’excitation à l’idée de découvrir le contenu de votre email, vous n’avez pas réussi votre mission, il faut changer d’objet.  
  • Ne passez pas pour un phisheur : gratuit, argent, urgent, cash, gain… il s’agit de termes régulièrement utilisés lors de tentatives d’hameçonnage (phishing en anglais). En y ayant recours, les services de messagerie risquent de vous prendre pour une société malintentionnée, et ainsi de bloquer votre email ou de le classer parmi les spams. Voici donc les mots à éviter :

  • Ces trois règles ont pour but d’éviter les filtres anti-spams des services de messagerie. Elles vous permettront également de booster les taux d’ouverture de vos emails et donc d’améliorer votre délivrabilité.

     

    Offrez du contenu de qualité à vos destinataires. Vous enregistrerez des taux d’ouverture et de clics plus élevés, vous vous forgerez une réputation d’expéditeur sérieux et fiable et le tout contribuera à améliorer votre délivrabilité.

    Pour créer du contenu pertinent, il faut commencer par bien segmenter votre base de contacts. Plus vos listes seront spécifiques (démographie, centres d’intérêts, profils typiques de clients, etc.) plus le contenu que vous enverrez sera ciblé et plus il devrait plaire à vos destinataires.  

     

    3) Nettoyez votre base de contacts

     

    C’est le minimum syndical pour un email marketeur : avoir une base de données propre. Sans cela, elle devient inexploitable, voire nocive. S’acharner à envoyer des emails à des contacts qui se sont désinscrits de vos listes, qui ont déposé des plaintes contre vous, qui ont changé d’adresse ou qui n’ouvrent tout simplement plus vos messages depuis 6 mois est contreproductif.

    Ces mauvaises pratiques ont une conséquence : faire chuter votre taux de délivrabilité. Plus ce dernier est bas, plus votre réputation d’expéditeur en pâtit.

    En effet, les services de messagerie et FAI s’appuient sur ces indicateurs pour juger de la légitimité d’un email. Pour ne pas tomber en spam, vous avez donc intérêt à maintenir le bon état de votre base de contacts !

     

    Ce qu’il faut retenir

     

    Il existe 3 façons d’éviter que vos emails ne tombent en spam :

  • Adopter les protocoles SPF, DKIM et DMARC pour se protéger d’un point de vue technique
  • Soigner les objets d’emails et créer du contenu pertinent et de qualité
  • Maintenir une base de contacts propre et exploitable
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    Pour en savoir plus sur les bonnes pratiques de l’emailing, vous pouvez télécharger le guide sur la délivrabilité créé par la solution d’emailing Mailjet conforme au RGPD !