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[Big Data Paris 2018] CASD : optimiser la sécurité sans brider les usages

Publié par Big Data Paris le - mis à jour à

Directeur du Centre d'accès sécurisé aux données (CASD), Kamel Gadouche animera une conférence lors du Big Data Paris 2018. Cette prise de parole, qui mettra en avant le retour d'expérience de BNP Paribas dans la mise en place d'un Datalab CASD, sera l'un des temps forts de la journée du 13 mars !

Kamel Gadouche en est intimement convaincu : " le Règlement Général de Protection des Données (RGPD) est une réelle opportunité pour les entreprises ! ". Considérant d'abord le texte de ce nouveau Règlement Européen comme particulièrement bien équilibré et cohérent, ce spécialiste de la sécurisation des données y voit l'occasion de créer un véritable lien de confiance entre les entreprises et leurs clients. Garantir la préservation et la sécurité des données, définir des garde-fous précis et adaptés s'agissant de leur traitement, autant de prérequis qui remettent, si cela était encore nécessaire, la donnée au centre du jeu.

Il est temps d'agir !

Il n'en reste pas moins que l'échéance du 25 mai 2018, date d'entrée en application du Règlement, crée une réelle agitation. " On ressent un certain tumulte à mesure que la date butoir approche, mais globalement, la prise de conscience est généralisée et beaucoup d'entreprises sont déjà très avancées ", confirme l'observateur. Le CASD (Centre d'accès sécurisé aux données) agit au quotidien comme un tiers de confiance. " Nous sommes une interface entre des entités qui génèrent et exploitent des données très détaillées et des utilisateurs qui peuvent, à distance, avoir à intervenir sur ces dernières ", explique Kamel Gadouche. En d'autres termes, le CASD et sa solution baptisée SD-Box, permettent d'offrir un accès parfaitement sécurisé aux données d'une entreprise ou d'une administration à des experts extérieurs, comme les chercheurs et datascientists de Datastorm par exemple. " SD-Box, c'est un peu comme ces boîtes à gants que l'on trouve dans les laboratoires de chimie par exemple, confie le responsable. L'intervenant extérieur glisse ses mains dans les gants intégrés à la paroi d'une enceinte étanche pour manipuler un produit devant y demeurer confiné sans jamais en compromettre l'intégrité. " La vocation de cette solution : une exploitation des données et de leur potentiel en s'ouvrant sur des compétences extérieures. " Certaines entreprises ou institutions renoncent parfois à faire intervenir des consultants extérieurs et se privent de compétences exceptionnelles au nom de la sécurité. A contrario, d'autres ouvrent des accès trop larges à leurs données sans réellement pouvoir maîtriser leur traçabilité. " C'est de l'usage de cette SD-Box que BNP Paribas, viendra parler lors du salon Big Data Paris 2018.

Sécurisation des données : gare à l'excès de zèle...

" Les données bancaires sont par nature très sensibles. Ce cas d'usage nous a donc semblé être des plus éloquents ", confie Kamel Gadouche. La bulle sécurisée, qui s'appuie notamment sur une authentification biométrique, répond à un impératif majeur : offrir une sécurisation optimale sans jamais brider les usages. " Lorsque les dispositifs de sécurisation sont trop invasifs, trop contraignants, observe le directeur du CASD, ils sont souvent contournés par les utilisateurs... il ne faut pas être contre-productif ! " Ne surtout pas amoindrir les dispositifs de sécurisation mais faire en sorte qu'ils soient les moins contraignants possibles pour l'utilisateur. Un paradigme qui fait sens lorsque l'on sait à quel point le facteur humain est susceptible d'impacter la protection des données. Libérer les énergies, ne jamais entraver l'inventivité en offrant une sécurisation optimale, un état d'esprit qui, selon Kamel Gadouche, " est le seul garant d'une conformité totale au RGPD tout en permettant de valoriser pleinement le potentiel de la donnée ! ".

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