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Emploi : le blues des fonctions marketing et commerciales

Publié par Catherine Heurtebise le - mis à jour à

De plus en plus de mal à trouver un nouvel emploi, insatisfaction grandissante côté rémunération, mauvaise ambiance au travail… La cinquième enquête de jobmarketingvente.com décrit une situation en nette détérioration.

Pour la cinquième année consécutive, le site jobmarketingvente.com publie une enquête sur l’emploi au sein des fonctions marketing et commerciales (*). Pas de quoi se réjouir si l'on en croit les résultats !

Retour de la crise et hausse du chômage : ils sont désormais 81,5 % à estimer que trouver un nouvel emploi s’avère de plus en plus difficile, voire très difficile ; c’est une progression de 4,6 points par rapport à 2011. Et c’est le score le plus élevé depuis cinq ans.

Pression sur les salaires ? 48,6 % estiment être mal rémunérés, soit + 3,2 points par rapport à 2011 et le pire résultat depuis cinq ans. Conséquences pour les commerciaux : le salaire devient de plus en plus un critère de choix essentiel pour un nouvel emploi. Impact direct des plans sociaux récents et fermetures d’usines ? Désillusion du statut d’auto-entrepreneur ? Toujours est-il que marketeurs et commerciaux ne se bousculent plus au portillon pour créer leur entreprise ! Le constat est sans appel : le nombre de candidats à la création d’entreprise a chuté de plus de 4 points en 5 ans : 22,2 % contre 26,9 %. Et c’est une fois encore le pire score enregistré depuis 2008.

L’ambiance au travail s’est détériorée cette année. Ils sont désormais 21,3 % à la trouver carrément mauvaise (+ 1 point par rapport à 2011). Quant à la charge de travail, elle s’est alourdie : elle est jugée trop importante pour 46,4 % d’entre eux, soit + 1,9 point par rapport à 2011. Les horaires sont parfois à rallonge : ils sont 22,9 % à travailler plus de 11 heures par jour. Conséquence : pour 80,3 % d'entre eux, le stress professionnel est en forte progression (+ 3,5 points) par rapport à l’an dernier.

Chez les commerciaux, c’est l’atteinte des objectifs qui reste la raison numéro un du stress à 33,7 %. La charge de travail arrive en deuxième position à 22,1 %, suivie de la pression hiérarchique à 14,1 %, et de l’ambiance au travail à 13,6 %. Chez les marketeurs, la première raison du stress (34,1 %), c’est la charge de travail, suivie à 20,4 % de l’atteinte des objectifs et de l’ambiance dans l’entreprise à 16,2 %. La pression hiérarchique arrive quant à elle en 4e position à 12,6 %.

Une note plutôt réjouissante (?) en conclusion : 70,6 % continueraient à travailler même s’ils gagnaient la supercagnotte du loto !

(*) Enquête menée auprès de 865 personnes via un questionnaire en ligne sur Jobmarketingvente.com entre le 5 et le 22 janvier 2012.

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