Clubhouse dépasse les 8 millions de téléchargements dans le monde
Clubhouse est l'application "sélect" à la mode. Le réseau social audio, accessible uniquement sur invitation, est passé en quinze jours de 3,5 millions à 8,1 millions de téléchargements dans le monde, selon les données de App Annie. Le phénomène va-t-il prendre en France ?
Clubhouse est l'application du moment. Accessible uniquement sur invitation, le réseau social "audio" - les utilisateurs échangent uniquement par la voix dans des "chat rooms" - se veut sélectif... et donc attirant. En quinze jours, du 1er au 16 février 2021, le nombre de téléchargements de Clubhouse dans le monde est, ainsi, passé de 3,5 millions à 8,1 millions, selon App Annie - sachant que l'app n'est disponible que sur iOS. Clubhouse est, sur la même période, la troisième application la plus téléchargée dans le monde, derrière WhatsApp et Facebook. Encore loin du phénomène TikTok, qui devrait selon l'entreprise spécialisée dans la mesure d'audience mobile, atteindre 1,2 milliard d'utilisateurs actifs par mois en 2021, Clubhouse attire l'attention en raison de ses spécificités : un modèle basé sur l'audio (qui le différencie des autres réseaux sociaux) et un côté "club VIP" où cohabitent utilisateurs invités et personnalités influentes, telles qu'Oprah Winfrey, Elon Musk et Mark Zuckerberg. Résultat : aux États-Unis, l'application dépasse les 2,6 millions de téléchargements. La tendance prend particulièrement au Japon (1,4 million téléchargements), en Allemagne (625 000), au Brésil (450 000) et en Italie (330 000) ; tandis que la France demeure, pour l'instant, en retrait avec seulement 45 000 téléchargements.
La croissance de Clubhouse a de quoi donner des idées à d'autres réseaux sociaux. Facebook serait ainsi en train de développer un produit de chat audio, tandis que Quilt, app audio axée sur le bien-être, vient d'annoncer la levée de 3,5 millions de dollars. Reste, encore, si l'application en vogue veut poursuivre sa croissance, à régler les failles de sécurité quant aux données personnelles de ses utilisateurs pointées par Stanford Internet Observatory.
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