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Les 10 idées retail et expérience client (24 au 28 octobre)

Publié par Maëlle Chetal Gaillard le

La rédaction a réalisé pour vous une sélection d'informations percutantes. Au menu cette semaine : Shein se lance sur le marché de la seconde main, Walmart dévoile sa plateforme de création de contenus en version bêta, Ikea s'essaie à la livraison en semi-remorque sans chauffeur et le gouvernement français souhaite investir dans les NFT.

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Amazon en noir, jaune et rouge pour le lancement de son site belge

Amazon annonce le lancement d'amazon.com.be en Belgique. Il propose une trentaine de catégories, pour 180 millions articles. "Nous lançons notre plateforme qui répond aux spécificités belges, précise Eva Faict, responsable Amazon Belgique Luxembourg. Ce sera la seule plateforme déclinée en trois langues : français, néerlandais et anglais. Les paiements pourront aussi s'effectuer via Bancontact".

Via ce site propre, le géant de l'e-commerce espère séduire les commerçants belges. "Nous avons beaucoup d'entrepreneurs en Belgique, mais beaucoup songent à quitter le pays, explique Eva Faict. Avec Amazon, nous leur offrons l'opportunité d'être dans l'e-commerce et de vendre en quelques clics dans toute l'Europe, voire le monde". La plateforme propose en effet plus d'une centaine de marques belges, comme Barbecook, Kipling ou Valley of Tea.

Un abonnement Prime est également proposé aux consommateurs à 2,99 euros par mois ou 25 euros par an. Il permet l'accès à la livraison rapide, gratuite et à une sélection de films et séries sur Prime Video. L'abonnement donne aussi accès à Prime Gaming, plateforme de téléchargement de jeux vidéo, ainsi qu'à Amazon Photos, espace de stockage illimité. Sans cette souscription, les acheteurs belges ne bénéficient pas de la livraison gratuite pour leurs commandes inférieures à 20 euros.

Pour desservir au mieux, ses consommateurs belges, Amazon mise sur son entrepôt situé à Anvers.

À lire sur L'Echo

Le gouvernement français souhaite investir dans les NFT

Le gouvernement français se dit prêt à soutenir le développement des NFT en y investissant de l'argent public. "Avec les acteurs mondiaux de la culture, des jeux vidéo et de l'industrie du luxe, la France a tous les atouts pour devenir une plateforme européenne et mondiale des NFT, explique Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la Transition numérique. Il faut que nous accompagnions ce mouvement avec le soutien de l'argent public."

Le cabinet du ministre précise que ce soutien aura lieu dans le cadre du plan d'investissement "France 2030", impulsé par le président de la République. Les Non Fungible Token investissent les mondes de l'art et du sport, notamment. "Construire un cadre régulatoire pour les NFT, objets encore non identifiés, notamment en matière de sécurité juridique", constitue l'une des préoccupations du ministre.

À lire sur BFM Crypto

"100% remboursé.e, 100% stylé.e" avec Don't Call Me Jennyfer

Don't Call Me Jennyfer, marque populaire chez les adolescentes, lance l'opération "100 % remboursé.e, 100 % stylé.e". La marque de prêt-à-porter tente ainsi de lutter contre l'inflation et s'engage à rembourser l'intégralité des paniers de ses clientes en bons d'achat.

L'offre se déploie dans les 230 magasins Don't Call Me Jennyfer depuis le 21 octobre jusqu'au 6 novembre 2022. Dès lors que la cliente choisit des produits figurants dans cette offre, ils lui sont remboursés en intégralité en bons d'achat. L'objectif affiché est de permettre à toutes les étudiantes d'être stylées malgré le contexte inflationniste. "C'est une manière pour nous de prendre la parole avec force et de redonner du pouvoir d'achat aux jeunes au moment où ils en ont vraiment besoin", souligne Chloé Ortiz, directrice de Don't Call Me Jennyfer.

Shein ouvre sa plateforme de revente en ligne aux Etats-Unis

Shein ouvre son propre site de seconde main Shein Exchange aux États-Unis. Les clients américains peuvent désormais acheter et vendre leurs articles du détaillant chinois de fast fashion via l'application mobile Shein. "L'objectif de Shein Exchange est de rendre la revente aussi facile et pratique que l'achat d'un article neuf, tout en déclenchant un mouvement culturel de circularité au sein de notre propre communauté Shein", annonce Adam Whinston, responsable monde de Shein, dans un communiqué.

Le détaillant laisse à ses utilisateurs le soin de s'occuper des tâches logistiques. Il prévoit cependant de fixer un prix maximum et prélève 5 % du prix de revente. Comment cela fonctionne ? L'application mobile enregistre les achats des consommateurs américains, ces mêmes articles peuvent ensuite être revendus via Shein Exchange. "Nous appelons notre communauté à se mobiliser et à garder les vêtements d'occasion en circulation le plus longtemps possible, poursuit Adam Whinston. En exploitant la portée et l'influence de notre communauté croissante, nous croyons que la revente d'articles peut devenir la norme dans l'industrie textile". L'enseigne prévoit d'étendre cette initiative ailleurs dans le monde à compter de 2023.

Shein est néanmoins souvent pointé pour sa lourde facture écologique. Le détaillant pèse à lui seul 12 % du total de CO2 émis par les ados (et même 22 % du total du CO2 émis par les adolescentes) selon une étude de Teenage Lab by Pixpay.

À lire sur Retail Dive

Auchan ouvre des espaces "Le corner français" dans ses magasins

Auchan lance son nouvel espace "le corner français" dans 24 de ses magasins. Dédiés aux vêtements et accessoires made in France, ces espaces de ventes tendent à démocratiser l'achat textile, tout en soutenant l'industrie locale. Auchan propose ainsi une gamme d'articles et accessoires pour adultes, femmes et hommes (pulls, jeans, ceintures, chaussons et sous-vêtements). Pour rendre cette offre accessible, l'enseigne fixe les prix en moyenne 40 % inférieurs à ceux des marques référentes.

Ces espaces de vente sont rendus possibles grâce aux 15 partenariats durables et de proximité conclus avec différentes entreprises françaises. L'initiative vise aussi à valoriser les emplois et le savoir-faire français. Avec ces corners d'articles 100 % français, Auchan encourage la relocalisation de la production textile, tout en limitant l'impact environnemental lié aux transports. La démarche devant permettre de réduire l'empreinte carbone de 30 % et de réaliser 5% des achats textile confectionnés dans l'Hexagone en 2023.

Auchan s'engage à valoriser ses partenariats sur les trois années et prévoit un déploiement national au courant 2023.

Iceland et Uber Eats s'associent à Londres pour livrer des courses en 20 minutes

Le supermarché Iceland et Uber Eats mutualisent leur savoir-faire pour livrer des produits alimentaires en 20 minutes à travers les rues de Londres. Le projet baptisé "Uber Eats Market" utilise la technologie d'Uber et les infrastructures Iceland. "Un partenariat de choix", pour Alex Troughton, responsable du commerce d'Uber Eats UK. Plus de 1 000 produits surgelés de la marque distributeur et marques nationales seront ainsi disponibles sur l'application Uber Eats UK sur les zones densément peuplées de la capitale. Des denrées provenant de plusieurs supermarchés situés à South Bank, Poplar et Walworth Road.

Récemment, c'était à Boots de signer un partenariat avec Uber Eats. Le détaillant de produits santé et beauté met 14 de ses magasins implantés au Royaume-Uni en relation avec les services de livraison Uber.

À lire sur Retail Gazette

Hermès favorise l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap

La maison de luxe, Hermès, renouvelle sa participation à l'opération DuoDay permettant à des personnes en situation de handicap de découvrir un métier ou un savoir-faire aux côtés de l'un des employés de la maison. La semaine du 14 novembre prochain verra se former une centaine de duos au sein des équipes Hermès. Initié en 2008 en Irlande, puis reprise en France en 2016, DuoDay s'inscrit dans l'Accor Handicap signé par le groupe en 2017.

Complété par un second accord 2021-2023 stipulant la mobilisation des parties prenantes et des collaborateurs autour de la sensibilisation, le maintien dans l'emploi et le recrutement. Avec cet accord, Hermès entend renforcer sa politique d'achats d'entreprises adaptées (EA) ainsi que le développement de services d'aide par le travail (Esat). La maison ambitionne notamment de faire progresser de plus de 20 % chaque année le chiffre d'affaires réalisé en collaboration avec les acteurs du secteur aidé.

À lire sur Journal du Luxe

Walmart dévoile sa plateforme de création de contenus en version bêta

Walmart continue d'investir dans le social commerce : Walmart Creator. "Nous savons que nos clients sont inspirés par le contenu et les stories qu'ils voient sur les réseaux sociaux de leurs influenceurs favoris, commente William White, directeur du marketing chez Walmart US, dans un communiqué. Cette stratégie contribue à inspirer nos clients en connectant directement leurs créateurs de contenus préférés à notre marque Walmart, ainsi qu'à celles des partenaires." Walmart Creator permet aux influenceurs de partager les liens vers les produits vendus par Walmart depuis leurs posts.

L'enseigne américaine n'est pas à sa première innovation en matière de social commerce : en février dernier, elle s'est mise au live shopping grâce à Talkshoplive. En septembre, elle plonge dans le metavers grâce à son partenariat avec la plateforme de jeu Roblox. Via ce bêta test, Walmart permet aux créateurs de commencer à monétiser avant un lancement complet prévu pour 2023.

Walmart n'est cependant pas la seule entreprise à investir les réseaux sociaux. Snapchat annonce un partenariat avec la marque de costumes d'Halloween Disguise et propose à ses utilisateurs d'essayer virtuellement leur costume grâce aux filtres. Google élargit également ses fonctionnalités d'achat depuis un mois avec la sortie d'un outil de baskets 3D et un conseiller virtuel de tenues.

Les réseaux sociaux apparaissent comme un terrain à occuper. La récente étude Bluedot indique notamment que 66 % des individus de la génération Z (nés entre 1997 et 2010), prévoient d'effectuer leurs achats de Noël via leurs réseaux sociaux.

À lire sur Retail Dive

Six grandes maisons italiennes s'unissent pour s'attaquer à la fin de vie des vêtements

Dolce & Gabana, Max Mara, Moncler, OTB, Prada et Ermenegildo Zegna s'unissent pour créer Re. Crea. Ces six marques s'engagent à valoriser les textiles en fin de vie. Cette initiative se place en coordination avec la Chambre de mode italienne (Camera Nazionale della Moda Italiana), laquelle promeut la recherche et le développement de solutions de recyclage. "Le Consortium entend répondre sans délai à la directive européenne sur la responsabilité élargie des producteurs (REP) concernant les déchets textiles et à la législation nationale d'application de ce thème, qui est en cours de définition, coordonnée par le ministère de la Transition Écologique", précise la Chambre de la mode italienne.

L'Union européenne entend tenir pour responsable les marques et les producteurs textiles de la pollution engendrée par ce secteur. Appliquée d'ici 2025, la directive part du principe du pollueur payeur. "Les Européens jettent en moyenne 11 kg de matières textiles chaque année, rappelle la commission européenne. Au niveau mondial, l'équivalent d'un camion de textile est mis en décharge ou est incinéré chaque seconde. La production mondiale de textile a presque doublé entre 2000 et 2015, et la consommation de vêtements et de chaussures devrait augmenter de 63 % d'ici à 2030".

De son côté, la France développe le dispositif de Responsabilité Élargie des producteurs textiles depuis 2007.

À lire sur Fashion Network

Ikea s'associe à Kodiak Robotics et ses camions autonomes

La start-up de camions autonomes Kodiak Robotics et Ikea ont annoncé un programme pilote au Texas. Des semi-remorques équipés du système de conduite autonome de Kodiak effectuent désormais les trajets de livraison entre l'entrepôt Ikea situé près de Houston et un magasin de l'enseigne près de Dallas. Un parcours d'environ 300 miles (483 kilomètres). Ces camions dirigés par le système autonome de Kodiak bénéficient tout de même pour le moment d'une assistance humaine à bord.

"L'adoption de la technologie de conduite autonome peut améliorer la qualité de vie des conducteurs qui se concentrent sur des trajets plus courts, dont la plupart des routiers préfèrent", commente Don Burnette, Président-directeur général de Kodiak. Avec cette collaboration, "nous pouvons améliorer la sécurité, les conditions de travail des conducteurs et créer un système de transport de marchandises plus durable", affirme le Pdg de la société de transport.

L'État du Texas devient la piste d'essais de camions autonomes. Bénéficiant d'une réglementation favorable et de longues étendues d'autoroute entre ses villes, l'État américain voit plusieurs sociétés se lancer dans le transport marchand automatisé. Le projet Google Self-Driving Car, par exemple, teste depuis plusieurs mois une flotte de semi-remorques Freightliner autonomes, accompagnées de conducteur physique en cas de problème, sur une route entre Dallas et Houston.

À lire sur CNBC

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