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Soldes d'été 2025 : Les Français prêts à dépenser 233 euros en moyenne

À quelques jours des soldes d'été, une étude OpinionWay pour Mollie révèle des consommateurs plus prudents : près de 4 Français sur 10 comptent profiter des réductions, mais avec un budget en nette baisse (233 euros en moyenne, contre 307 euros en 2024). Dans un contexte de tension sur le pouvoir d'achat, les comportements d'achat se recentrent sur l'essentiel, avec une forte préférence pour les enseignes familières et une progression notable des parcours d'achat omnicanaux.

Publié par Matis Demazeau le | mis à jour à
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Soldes d'été 2025 : Les Français prêts à dépenser 233 euros en moyenne
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À l'approche des soldes d'été 2025, OpinionWay a réalisé une étude pour le prestataire de services financiers Mollie sur les intentions d'achat des Français. Selon cette dernière, près de 4 consommateurs sur 10 prévoient de participer aux soldes d'été cette année, un taux quasiment inchangé par rapport à 2024 (-1 point). Pour la majorité, il s'agit d'un choix (27 %, stable), davantage que d'une nécessité (12 %, -1 point). Toutefois, le budget moyen prévu recule fortement, passant de 307 euros en 2024 à 233 euros en 2025, soit une baisse de 74 euros.

Un recul qui s'inscrit dans une dynamique de rationalisation des dépenses. D'ailleurs, les données de 2024 montrent que les intentions de dépenses étaient surestimées : les consommateurs avaient dépensé en moyenne 223 euros, seuls 25 % dépassant les 200 euros, contre 32 % en 2023. Le vrai montant des dépenses cette année pourrait donc être, encore une fois, revu à la baisse.

L'habillement reste prioritaire

Les vêtements demeurent l'achat phare des soldes d'été, cités par 70 % des personnes interrogées, dont 44 % en font leur priorité. D'autres catégories progressent : les produits pour enfants sont mentionnés par 33 % des sondés (+5 points), l'électroménager par 30 % (+3 points) et les articles de loisirs par 25 % (+5 points). À l'inverse, la décoration intérieure recule à 16 % (-4 points), signe d'un recentrage sur l'essentiel.

Le budget alloué varie fortement selon les profils. Les parents prévoient de dépenser en moyenne 279 euros, contre 203 euros pour les personnes sans enfant. Les moins de 50 ans sont plus enclins à participer aux soldes cette année (47 %) que les 50 ans et plus (30 %). Les femmes sont également plus nombreuses à envisager des achats (43 %) que les hommes (34 %).

Les écarts géographiques sont également notables : en 2024, les Franciliens ont dépensé en moyenne 361 euros, contre 193 euros pour le reste de la population hexagonale. Sans surprise, les comportements varient également selon les revenus : 21 % des personnes gagnant plus de 3 500 euros par mois comptent profiter des soldes pour acheter dans des enseignes perçues comme habituellement onéreuses, contre 16 % chez ceux gagnant moins de 2 000 euros.

La fidélité aux marques déjà connues s'accentue : 92 % des consommateurs envisagent de faire leurs achats dans des enseignes qu'ils fréquentent habituellement (+10 points), tandis que seuls 6 % souhaitent découvrir de nouvelles marques (-10 points). Une tendance qui illustre le besoin de sécurité dans un environnement incertain.

L'omnicanalité s'impose dans les parcours d'achat

L'étude révèle un recul marqué de l'achat exclusivement en magasin, qui ne concerne plus que 44 % des sondés (-9 points). En parallèle, les parcours hybrides (en ligne et en boutique) progressent nettement (35 %, +11 points). L'achat 100 % en ligne reste stable à 21 %, montrant que le digital s'intègre désormais dans des parcours mixtes plutôt que de s'y substituer complètement.

Cette évolution est particulièrement marquée chez les moins de 50 ans (63 % privilégient un parcours digital, partiel ou total), ainsi que chez les parents (66 %), pour qui le critère de praticité semble essentiel.

"Malgré un contexte économique encore tendu, les Français restent attachés aux soldes, mais de façon plus réfléchie. Cette étude confirme un double mouvement : une forte maîtrise du budget et une évolution vers des parcours d'achat plus hybrides et pratiques. Pour les commerçants, cela souligne l'importance de proposer des expériences de paiement fluides, en boutique comme en ligne", synthétise Philippe Daly, Vice-Président de Mollie France, dans un communiqué.

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