E-marketing.fr Le site des professionnels du marketing

Recherche
Magazine Marketing

Stabilité du coût du panier moyen de l'annonceur en 2013

Publié par Catherine Heurtebise le - mis à jour à
Stabilité du coût du panier moyen de l'annonceur en 2013

Selon l'indice UDA-CRTM, l'année se termine avec une stabilité du coût moyen brut du panier médias de l'annonceur vs 2012.

Je m'abonne
  • Imprimer

Selon l'indice UDA-CRTM, l'année 2013 se termine avec une stabilité du coût moyen "brut" du panier médias de l'annonceur vs 2012 (indice 100,1). Elle s'inscrit dans un contexte général de ralentissement de la progression des prix à la consommation (+ 0,7 % en moyenne annuelle 2013 vs + 1,3 % en 2012).

Pour l'ensemble de l'année 2013, les paniers moyens en télévision présentent un bon équilibre entre les évolutions de leurs coûts (- 4,4 et - 3,4 %) et celles de leurs audiences (- 5,2 % et - 1,4 %). Après un premier semestre marqué par un rapport coût/audience favorable aux annonceurs, la période de juillet à octobre a vu ce rapport s'inverser, porté par la "reprise de valeur" souhaitée par les régies et liée à une augmentation de la demande des annonceurs. Le rythme de cette reprise s'est cependant considérablement ralenti vers la fin de l'année.

L'évolution du panier moyen de l'annonceur en presse est "prise en étau" entre une hausse de son coût brut et une érosion de sa diffusion. Au sein du média, le panier presse magazine a d'ailleurs été nettement inflationniste, avec une hausse de son coût moyen de 4,1 % liée à une baisse de son indice de diffusion de 5,2 %. Le panier des quotidiens nationaux enregistre quant à lui un coût moyen en légère baisse (- 0,6 %), qui ne compense cependant pas sa baisse de diffusion (- 5,8 %).

En radio, grâce à une demande des annonceurs restée globalement forte tout au long de l'année, les investissements sur le média se sont maintenus en 2013 (+ 8,1% brut Kantar vs 2012). Le média présente ainsi sur l'année une hausse de son coût brut (+ 10 % en moyenne annuelle) bien supérieure à la hausse de son audience (+ 6,2 %), créant ainsi un rapport défavorable aux annonceurs.

NB. L'indice de coût CRTM est exprimé en brut tarif, il ne tient donc pas compte des remises commerciales et des négociations.

 
Je m'abonne

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles

La rédaction vous recommande