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Les Français et l'argent : un comportement atypique en Europe

Publié par Béatrice HERAUD le

Selon une étude du cabinet Future Foundation, les Français multiplient les produits financiers et disposent d'un niveau d'épargne supérieur à la moyenne européenne.

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Les Européens sont loin d'être égaux lorsqu'il s'agit de gérer leurs finances. Dans le cadre d'une étude paneuropéenne (nvision), Future Foundation, cabinet d'études socio-économiques du groupe Experian, met en évidence de réelles disparités suivant les pays étudiés. En dépit de l'intérêt relativement faible de ses ressortissants pour les questions d'ordre financier, la France, avec 5,1 produits financiers en moyenne par personne (contre 3,8 pour l'Allemagne et 2,4 pour l'Espagne, par exemple), affiche une sophistication financière assez développée, et un niveau d'épargne supérieur à la moyenne européenne (66 % des Français épargnent contre 58 % des Européens). Si certaines tendances européennes se retrouvent en France, en particulier s'agissant des principales motivations d'épargne (assurance vie…) ou d'endettement (habitat, véhicule…), cette étude fait ressortir des caractéristiques propres au marché hexagonal. Ainsi, à l'instar des Tchèques et des Russes, les Français ne montrent qu'un faible intérêt pour les questions touchant au patrimoine financier personnel (17 % contre 44 % pour les Norvégiens ou 38 % pour les Britanniques). De même, si la moyenne des produits financiers détenus par les Français s'établit à 5,1, elle est essentiellement tirée par les ménages à hauts revenus, contrairement aux marchés "mûrs" (Scandinavie, Royaume-Uni) où toutes les catégories sociales sont concernées. En matière d'épargne, les Français se montrent plus "fourmis" que leurs voisins européens puisque deux tiers d'entre eux déclarent épargner - avec un souci particulièrement marqué de préparation de la retraite et surtout de transmission patrimoniale -, contre 58 % des Européens ; une approche bien moins hédoniste que celle des "cigales" irlandaises, danoises ou britanniques. Les Français apparaissent plutôt sereins lorsqu'il s'agit de remboursement des crédits : 7 % seulement "éprouvent" de l'inquiétude, quand 46 % des Polonais "se posent des questions".
 
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