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Hypersexualisation des mineurs : une nouvelle proposition de loi

Publié par AMELLE NEBIA le | Mis à jour le
Un supplément de Vogue (US) a mis le feu aux poudres. Doit-on laisser aux marques les pleins pouvoirs quant à l'utilisation de ces 'mini-égéries' ?
Un supplément de Vogue (US) a mis le feu aux poudres. Doit-on laisser aux marques les pleins pouvoirs quant à l'utilisation de ces "mini-égéries" ?

Chantal Jouanno, sénatrice de Paris, vient de déposer une proposition de loi "pour ériger des principes légaux de protection des enfants contre l'hypersexualisation". En clair, la sénatrice, déjà auteur d'un rapport sur ce thème, veut légiférer sur ces mini égéries et les marques.

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Chantal Jouanno, sénatrice de Paris a déposé une proposition de loi visant à interdire aux marques l'emploi en tant qu'égérie de mineur sexualisé, "pour ériger des principes légaux de protection des enfants contre l'hypersexualisation " selon un communiqué

Ainsi, les articles 1 et 2 de cette proposition de loi encadrent très strictement l'activité de mannequin enfant, interdisant que les mineurs soient employés " pour présenter ou promouvoir tout produit ou service non exclusivement destiné aux besoins de l'enfant " ou "utilisant sa personne, de manière non conforme à son âge, ou contraire à sa dignité ". L'article 3 vise à interdire les concours de beauté aux enfants de moins de 16 ans.

Après avoir rendu un rapport sur le sujet en mars dernier, la sénatrice UDI (Union des démocrates et indépendants) " Au-delà de l'enjeu individuel, la question de l'hypersexualisation revêt un double enjeu collectif : celui de ne pas faire des enfants les instruments d'une stratégie commerciale qui renforce les stéréotypes sexistes" explique la sénatrice dans un communiqué.

Dans son rapport sur l'hypersexualisation des enfants remis au gouvernement en mars 2012, Chantal Jouanno mettait en garde contre les dérives de l'utilisation des enfants mineurs dans le mannequinat. Elle recommandait notamment aux médias de veiller à l'utilisation de l'image des enfants (à majorité des jeunes filles) dans la publicité afin que "l'érotisation et le sexe ne soient pas des arguments de vente à l'égard de ces fillettes, toujours plus jeunes ".

Marketing Magazine, dans son enquête Veille du mois de mars "Lolitas : la grande enfance du marketing" s'est penché sur cette cible qui semble mettre à l'aise l'ensemble des forces en présence (marques, politiques ...)

 
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