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Comment redonner le goût de la publicité ?

Publié par Catherine Heurtebise le
Comment redonner le goût de la publicité ?

Le désamour des Français envers la publicité se poursuit, mais les publiphiles, peu nombreux, sont des consommateurs optimistes. L'étude Australie/TNS Sofres donne des pistes pour les multiplier.

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Les résultats de la septième étude publicité & société Australie/TNS Sofres (*) confirment la poursuite du désamour entre les Français et la publicité : depuis 2004, la note globale de la publicité continue de baisser (elle est en 2010 de 4,2/10, contre 4,3 en 2009). Les Français se désintéressent de plus en plus de la publicité (80% en 2010, contre  74% en 2009). 52% n'y prêtent plus attention. La publiphobie est en progression constante (34% en 2010, contre 32% en 2009). Inversement, le poids des publiphiles diminue dans la population (un Français sur sept).

Une bonne nouvelle cependant :  les publiphiles font preuve d'un optimisme et d'une curiosité développés. 53% des publiphiles sont optimismes concernant leur situation personnelle (contre 41% pour la moyenne des Français) et 31% la situation du pays (contre 20% pour la moyenne). Ce sont des consommateurs qui s'intéressent à ce qui se passe autour d'eux, qui aiment les marques et les courses : 60% des publiphiles plébiscitent les grandes marques (contre 39% pour la moyenne) ; 52% ont de plus en plus de marques préférées (contre 33% pour la moyenne) ; 78% ont du plaisir à acheter des marques (contre 57%) ; 50% aiment faire leurs courses (contre 36%) ; 64% sont accros à la  consommation (contre 9% pour la moyenne nationale).

Comment reconcilier les Français avec la publicité ? En créant des réclames utiles et distrayantes, répond l'agence Australie. Elle montre, via l'étude TNS Sofres, que l'attitude des consommateurs face à la publicité est directement liée à ces deux critères. Il faut que la publicité annonce de vraies nouveautés ou qu'elle fasse passer aux consommateurs un bon moment. En revanche, les reproches culturels ou idéologiques n'ont pas d'influence sur sa perception.

 (*) Étude annuelle réalisée à l'initative d'Australie par TNS Sofres sur un échantillon national de 1000 personnes, représentatif de la population êgée de 18 ans et plus.

 
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