Squid Game, Cop23, dark kitchen : les tops et flops "société" de 2021
Cop26, Squid Game, hard seltzer ou cancel culture... Certains sujets se sont imposés dans la société en 2021, pour le meilleur ou... pour un flop
Je m'abonneTop/Flop : Dark kitchen
Trop "dark" pour illuminer les tendances de 2021 ? Les dark kitchen, les restaurants "virtuels" accessibles uniquement via des plateformes de livraison food, ont brillé par leur essor en France depuis la crise de Covid-19 - et les multiples confinements. Si l'on peut émettre des réserves en matière d'expérience client (la salle de restaurant n'est-elle pas un ingrédient incontournable de l'expérience culinaire ?) et d'uniformisation des plats proposés, le constat est sans appel : les restaurants "fantômes" sont bel et bien une réalité qui prend de l'ampleur. Et qui profite de l'essor global de la livraison à domicile - quick commerce compris. En 2024, cette dernière pourrait représenter 19 % du chiffre d'affaires de la restauration commerciale et peser près de 10,3 milliards d'euros en France, selon Food Service Vision, cabinet de conseil spécialisé dans la restauration hors domicile. À l'intérieur de ce marché, le phénomène des dark kitchen - né aux États-Unis il y a plus de 10 ans - s'impose petit à petit dans l'Hexagone. En avril 2021, la France comptait quelque 400 dark kitchen, principalement "implantées" dans les grandes villes (Paris, Lille, Bordeaux, Lyon ou Marseille). À l'origine de ces restaurants virtuels, des start-up (comme Taster ou Not So Dark), des chefs - Juan Arbelaez, notamment - et même de grandes enseignes de la restauration. À l'image, inattendue, de Courtepaille : l'enseigne a annoncé le lancement de sa dark kitchen à Montreuil, fin 2020, et la livraison des commandes via Deliveroo, Uber Eats et Just Eat.