François d'Aubert prend la présidence de l'ARPP

François d'Aubert succède à Dominique Baudis (nommé Défenseur des droits) à la tête de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Il a été nommé pour un mandat de quatre ans à titre de "haute personnalité indépendante".

Ancien élève d’HEC et de l’ENA, licencié en droit, François d’Aubert est conseiller maître à la Cour des Comptes. Après avoir travaillé au cabinet du Premier Ministre Raymond Barre sur les dossiers audiovisuels, il est élu député de la Mayenne (1978-2004) et maire de Laval (1995-2008). Secrétaire d’Etat au Budget puis à la Recherche dans le gouvernement d’Alain Juppé, ministre délégué à la recherche dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, il est nommé ambassadeur pour la réalisation en France du projet ITER[1], puis Président (exécutif) de la Cité des Sciences et de l’Industrie ainsi que de la Géode (2007-2009) et Délégué général à la lutte contre les juridictions non coopératives ("paradis fiscaux") au Ministère de l’Économie et des Finances depuis 2009. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages dont l’Argent sale (Plon 1993 sur l’affaire du Crédit Lyonnais), Main basse sur l’Europe (Plon 1995) et Coup de torchon sur Bruxelles ! (Plon 1999) sur les dérives des financements de l’Union Européenne, Colbert.

Dans une déclaration, François d'Aubert souligne le rôle de « pivot régulateur de l'ARPP . La publicité fait partie de notre vie, c’est un bien avec ces signatures françaises qui font le tour du monde », déclare-t-il encore

Rappelons que l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) a remplacé en 2008 le BVP (Bureau de Vérification de la Publicité). Présidée par une ‘Haute personnalité indépendante’, l’ARPP réunit les trois acteurs de la publicité et de la communication en général : les annonceurs, les agences, les médias et supports publicitaires.