Forbidden Stories lance une campagne pour défendre le droit d'informer

"Poursuivre les enquêtes des journalistes assassinés". C'est la mission de Forbidden Stories. L'organisation, qui repose sur le journalisme collaboratif, réunit des enquêteurs des plus grands médias internationaux (Le Monde, The Guardian, Washington Post, El Pais, Die Zeit, la Repubblica, Radio France...) avec un message en forme d'avertissement pour les prédateurs de l'information : tuer le messager ne tuera pas le message. Pour preuve, depuis 2017 Forbidden Stories est à l'origine de la révélation d'affaires aux impacts mondiaux : Pegasus Project, Daphne Project et dernièrement Story Killers ou Gaza Project.

Mais dans une conjoncture politique mondiale qui fragilise l'aide des fondations philanthropiques, les dons des particuliers sont indispensables pour garantir la poursuite de la mission d'intérêt général de Forbidden Stories. Pour encourager les citoyens à l'aider à cet effet, l'organisation déploie une campagne d'affichage signée VML qui plonge les passants dans la réalité des menaces qui pèsent sur l'information. Cinq visuels au minimalisme noir et cru et des accroches aux airs de déclaration de guerre ont ainsi été conçus pour sensibiliser les citoyens aux enjeux de l'action de Forbidden Stories.

Faire des citoyens de véritables acteurs de l'information

Des assassinats ciblés à la corruption, en passant par les connivences mafieuses, la campagne montre ainsi le champ d'action des journalistes de l'organisation partout dans le monde. "Poursuivre le travail des journalistes assassinés, c'est défendre la démocratie", assure le réseau de journalistes dans un communiqué.

Et grâce à un simple QR code présent sur les affiches de la campagne, chacun peut donc s'engager en soutenant Forbidden Stories par un don. Cette dernière transforme ainsi chaque citoyen en acteur engagé, en résistant informé. La campagne est actuellement visible à travers un dispositif d'affichage et DOOH dans le métro parisien.