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Les 10 mythes du marketing d'influence

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Les 10 mythes du marketing d'influence

De plus en plus de marques investissent dans leur stratégie d'influence et 62% des marketeurs prévoient même d'augmenter encore leur budget en 2022 (source Influence Marketing Hub). Pour autant, beaucoup d'incompréhensions subsistent, décryptage :

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Mythe n°1 - L'influence n'a de réalité qu'en digital

L'influence a effectivement pris une importance sans précédent avec l'essor du digital, faisant fi des barrières géographiques ou temporelles. Pour autant, le bouche-à-oreille existe depuis des millénaires où chacun peut partager avec ses proches (ses amis, sa famille, ses collègues, ses voisins), son opinion, ses derniers achats, mais aussi ses interrogations. L'influence des uns et des autres se déroule au quotidien, au travers de la conversation, qu'elle soit écrite ou orale, en ligne ou de façon physique.

Mythe n°2 : L'influence est le terrain de jeu des réseaux sociaux
Les plateformes sociales facilitent la discussion et les échanges, que ce soit en mode public ou privé. Toutefois, le partage d'avis se fait aussi ailleurs sur le web : blogs, forums, ou encore avis clients sur les sites e-commerce ou les moteurs de recherche. Soigner les avis clients sur l'ensemble des canaux est donc primordial.

Mythe n°3 : Seul Le nombre de followers compte

Le premier réflexe, dans une stratégie d'influence, est de vouloir collaborer avec les macro influenceurs, car ce sont eux qui possèdent les plus grandes communautés sur les différentes plateformes sociales (Instagram, Facebook, YouTube, Twitch), l'objectif étant de toucher un maximum de personnes. Pourtant, il est nécessaire de nouer en complément des liens sur le long terme avec des créateurs de contenus à la communauté moins importante mais souvent plus engagée. Cela s'explique par une ligne éditoriale très pointue chez les middle influenceurs, qui permet d'aborder des sujets très pointus, de niche.

Mythe n°4 : Les influenceurs sont motivés par l'argent

Les collaborations avec les créateurs de contenus peuvent donner lieu à une rémunération mais il est possible de les engager également au travers d'une dotation produit. La bonne pratique : coller au besoin du moment de l'influenceur en proposant par exemple une poussette au moment d'une naissance, un relooking d'une pièce lors d'un emménagement ...

Mythe n°5 : Seuls la Gen Z et les Millenials sont ciblés

En réalité, selon les différentes plateformes sociales il est possible de toucher tous les âges, des plus jeunes sur Snapchat ou TikTok aux 30 ans et plus sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Pinterest.

Mythe n°6 : L'influence ne fonctionne que sur des produits sexy

Les réseaux sociaux ont eu pour avantage de démocratiser les sujets tabous, on peut ainsi y aborder des thèmes comme les règles ou encore le harcèlement, qui n'étaient encore, il y a quelques années, abordés qu'à demi-mot. Par ailleurs, c'est l'occasion pour des institutions assez classiques, comme les marques des secteurs banque-assurance, d'établir un lien moins conventionnel avec leurs clients et leur communauté.

Mythe n°7 : Il est toujours question de (se) promouvoir

Les créateurs de contenus relaient avec plaisir les produits et services qu'ils jugent réellement beaux, pratiques ou divertissants, en accord avec leurs valeurs et leur quotidien. Pour autant, ils refusent d'être de simples relais de communication et refusent toute collaboration où une certaine liberté ne leur serait pas laissée, notamment dans la ligne éditoriale (création des photos, des vidéos, des stories et des réels ...). Pour les marques, c'est également l'opportunité d'aller plus loin en proposant notamment une opération de co-création et ainsi créer une collection capsule. L'influenceur devient ainsi collaborateur.

Mythe n°8 : Le ROI n'est pas mesurable

Au-delà des indicateurs fournis par les plateformes sociales - nombre d'abonnés, de likes ...- il est aussi possible de s'associer à des instituts d'étude pour aller plus loin dans la mesure de performance des campagnes d'influence : impact sur l'image de marque, contribution à la génération de trafic sur le site ou en magasin.

Mythe n°9 : L'internalisation de l'influence : facile !

Cette stratégie est tout à fait possible dans le cadre de campagnes d'influence ponctuelles et sur de faibles volumes de personnes à contacter. Cela devient ensuite plus compliqué si l'on souhaite toucher des centaines, voire des milliers de micro influenceurs de façon automatisée.

Mythe n°10 : Une campagne "one shot" est suffisante

Pour rester crédible, tant du côté des marques que des influenceurs, il est primordial d'éviter les collaborations opportunistes mais bien de privilégier des relations sur le long terme. Il est nécessaire également d'être attentif à un partage de valeurs communes qui évolue dans le même sens au fil des mois ou des années de partenariat.

Retrouvez l'intégralité de l'intervention au Marketing Day 2021 de Delphine Benedic, International Marketing Director chez Territory Influence.

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