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Récemment, on a vu le robot Nao (Aldebaran Robo­tics) chez Sephora Flash, Darty ou Carrefour en Espagne.
Récemment, on a vu le robot Nao (Aldebaran Robo­tics) chez Sephora Flash, Darty ou Carrefour en Espagne.

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"Il faut encore plus d'intelligence, de vision et de réflexion pour déployer une bonne stratégie. La fonction aura toujours besoin de stratèges", déclarait, récemment, Pascal Delorme, directeur exécutif d'Accenture Digital en France et au Benelux, dans la version française de la Harvard Business Review.

Pour la pub, c'est déjà là

Pourtant, les robots ont déjà pris place dans les services marketing. L'essor du programmatique dans l'achat d'espace en est un exemple éloquent. Technologie permettant d'automatiser l'achat d'espace sur le Web, le mobile et même les réseaux sociaux, le programmatique autorise l'intégration de données externes pour affiner le ciblage et, par conséquent, augmenter la performance des campagnes. Et son avènement n'est déjà plus du domaine de la prospective. Selon le dernier Baromètre EBG/Quantcast, livré en septembre dernier, deux tiers des annonceurs ont, en 2014, alloué moins de 20% de leur budget digital au programmatique, et 71?% affirment que cette part va augmenter avant la fin de l'année en cours.

Mais le signe le plus tangible de l'arrivée de l'intelligence artificielle dans le quotidien des marketers demeure, de toute évidence, l'avènement des solutions de data intelligence, qui bouleversent de fond en comble l'approche marketing. Et le phénomène n'en est qu'à ses débuts. Pour l'heure, les annonceurs peinent encore à croiser on et off line: un consommateur qui entre dans un magasin, une gare ou un restaurant sera difficilement reconnu en tant que mobinaute, sauf s'il a activé une application dédiée ou qu'il passe à proximité d'un beacon... Mais la multiplication des technologies de géolocalisation in et outdoor et de reconnaissance faciale (qui existe déjà sur Facebook, où l'on peut taguer un visage sur une photo de groupe par exemple, ou sur les principales applis de télésurveillance privée) permettront, demain, de tracer les consommateurs... Avec le risque de les voir se rebeller contre des méthodes intrusives à l'excès. "L'intelligence artificielle, c'est un peu comme l'électricité. C'est génial quand on ne voit pas les câbles", plaisante, à ce sujet, Hervé Kabla, directeur général de l'agence digitale et sociale Be Angels.

Ils sont déjà là...

Robot buzz
Récemment, on a vu le robot Nao (Aldebaran Robo­tics) chez Sephora Flash, Darty ou Carrefour en Espagne. Les clients peuvent lui poser (certaines) questions et il peut répondre et changer la couleur de certaines lumières autour de lui. Un effet "waou" qui amuse les (grands) enfants. Nao s'est aussi installé ce printemps dans une maison de retraite à Issy-les-Moulineaux pour assister le personnel.
Drones livreurs


Les drones sont de petits robots. Amazon a testé fin 2014 (en Inde, puisque c'est interdit sur le sol américain) des drones livreurs baptisés Prime Air dans les régions de Bangalore et de Bombay. Google teste aussi, en Australie, le même système de livraison par des drones (projet Wing). En situation d'urgence et pour atteindre des humains, cela peut fonctionner.
Robotique hôtelière
Depuis juillet dernier, les clients de l'hôtel Henn-na à Sasebo, au sud du Japon, sont accueillis par des robots. Pour l'instant, ces derniers renvoient souvent à une borne où les clients s'enregistrent... seuls. Les robots ne savent pas non plus faire les lits. Cet hôtel est situé dans un parc d'attractions.

<< Revenir au début de l'article >> Lire l'interview de Davy Tessier en page 3

 
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Amelle Nebia

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