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[Tribune] C'était comment, les enquêtes, il y a 20 ans ? (et comment ce sera dans 20 ans ?)

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Après le téléphone, internet est arrivé, avec les mêmes débats déontologiques et les mêmes arguments que ceux émis contre le téléphone. Quelques instituts innovants on fait bouger les lignes, des start-up ont montré que c'était viable et qu'il y avait un vrai marché.

En 2015, tout le monde réalise des enquêtes via le Web (en push ou pull) et le débat sur la qualité et la représentativité des échantillons a été remplacé par la qualité du feed-back client : écouter et réagir et devenu aussi important que " mesurer ".

En l'espace de 10 ou 15 ans, nous avons assisté à la montée en puissance des enquêtes "on line" auprès de tous types d'enquêtes, en BtoC comme en BtoB, des enquêtes sur "échantillon à froid", comme des études "sur évènement à chaud".

L'augmentation de la volumétrie des données clients rendues accessible via le Web et internet (push, pull, veille, réseaux sociaux) et l'émergence du "Big Data" qui en découle.

En 1995, une étude auprès de 1 000 personnes était un " bel échantillon ". Aujourd'hui, si vous n'avez pas 10 000 répondants, certains "data scientists" ne s'intéressent pas à votre étude !

Et demain ?

Je suis curieux d'imaginer ce que seront les enquêtes marketing dans 20 ans : en 2035 ?

  • Google aura-t-il tout rendu prédictif avant même que nous l'exprimions, avec sa puissance de capitalisation de nos comportements sur le Web ?
  • Les objets connectés nous suivront, partout et tout le temps, et rendront nos parcours d'achats et nos modes de vie transparents pour les marketeurs ?
  • Les lunettes Occulus donneront le plein sens au mot " expérience immergée ", où nos émotions et nos attitudes sont analysées en direct ?
  • Le neuro-marketing aura développé et rendu accessible des équipements bureautiques nous permettant de faire des analyses en live, in situ ou à distance ?
  • Le gaming et le big data s'associeront pour nous proposer des expériences amusantes dont nous ne connaîtrons pas les objectifs (c'est déjà un peu le cas...)
  • Le développement de logiciels libres nous aura permis de retourner la tendance Marketing classique et de faire du VRM (Vendor Relation Management), ou est-ce le client qui est maître de ses données de consommation et qui en gère l'usage payant ?

Vous me direz, hein, comment ça sera en 2035 ?

L'auteur : Christian Barbaray est un spécialiste des mesures et statistiques. Il fonde, il y a 20 ans, son propre institut, Init, qu'il dirige toujours, consacré aux études marketing de la satisfaction et fidélité client. Son blog Sat&Fid est une mine d'informations sur le sujet.

 
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Christian Barbaray, p-dg d'Init

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