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Le co-freelancing au coeur de l'efficacité marketing

Publié par Aline le | Mis à jour le

L’été est venu confirmer la tendance. Le co-freelancing séduit de plus en plus d’entreprises, grands groupes comme PME, désireux d’innover dans la manière dont elles abordent et gèrent leurs projets marketing, communication, tech & data.

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Considéré dans un passé encore récent comme une réponse ponctuelle à un besoin identifié, le recours à des freelances, plus globalement à des indépendants, s’est considérablement généralisé ces 2 dernières années. Au point de devenir une solution récurrente aux yeux de nombreuses entreprises.

Un changement de paradigme qui relève autant d’une mutation structurelle du marché du travail (d’après une étude Eurostats, les freelances représentent à présent 10% de la population active), que de la nécessité, bien réelle, pour les entreprises de trouver de nouvelles sources de fonctionnement. Être plus agile, toujours plus pertinent et par effet de ricochet en rupture avec les modèles existants.

Travailler avec des indépendants, solution pour maintenir le ryhtme de l'innovation.

Faire appel à des indépendants est devenu en ce sens un moyen de maintenir le rythme de l’innovation imposé par la réalité « mouvante » de son écosystème business et la versatilité de ses audiences. Une réalité qui nécessite de posséder un éventail de connaissances et un panel d’expertises chaque jour plus variables et variées. Difficile dans ces conditions d’empiler les talents et d’appliquer la sempiternelle organisation en départements spécialisés. Reste toujours l’option des structures spécialisées. Mais là encore, mettre en place un pool d’agences qui permette de couvrir l’ensemble des expertises (une agence stratégique + une agence créative + une agence digitale, RP, social média, production vidéo, etc, etc.) implique une structure de coûts considérable et un casse tête organisationnel et managérial sans nom.

Face à ce constat, les freelances ont donc progressivement fait leur chemin dans l’esprit des directions, notamment des décideurs marketing. Sous l’impulsion des startups d’abord puis plus tard auprès des grands groupes. Avec toutefois au moins deux limites notables jusque-là : La première, où trouver ces ressources ? Il existe bien des marketplaces pour cela, mais comment identifier le bon talent au milieu de dizaines de milliers d’individus aux niveaux d’expertises disparates et peu identifiables ? Surtout, comment placer cette démarche dans une logique plus long-termiste et sur des projets d’envergure qui ne se limitent pas à la création d’un simple logo ou d’une présentation PowerPoint ?

Le co-freelancing apporte une réponse structurée et sur-mesure à la collaboration avec des freelances.

Le co-freelancing, porté par la plateforme A line, vient apporter une réponse structurée à cette nouvelle donne. Avec sa communauté sélective d’indépendants reconnus (freelances, studios, collectifs), et la complémentarité des compétences de ses membres - sur des expertises de conseil, de création et de production - la plateforme permet pour la première fois d’envisager le recours à des indépendants sous un regard nouveau. Par le prisme de problématiques projets et non plus de problématiques de ressources. Cela, en offrant la possibilité de choisir et de composer des équipes qui soient affinitaires, sur-mesure et pluridisciplinaires pour répondre à des besoins plus globaux.

Voici 2 exemples pratiques qui viennent étayer ce propos :

  • Lancel, la marque de luxe française, a confié ses campagnes de communication pour le lancement des ses collections printemps/été et automne/hiver de sacs à main à une équipe de 4 indépendants A line. Une équipe constituée via la plateforme pour gérer la direction artistique et la réalisation de 3 films, la photo et la production de ces campagnes.
    lire aussi : Case Study – ‘Un été en Provence’ célèbre la femme Lancel

  • Autre exemple, sur une problématique Tech/data, Lufthansa a pu composer une équipe d’indépendants adaptée pour la conception, le design, la rédaction et le développement d’un site dédié à l’offre startup dans le cadre du programme ‘Partner Plus Benefits’ (programme de fidélité à destination des entreprises de la compagnie Allemande). Un projet qui englobait également un accompagnement conseil sur la stratégie de communication et le social media.

Dans la même esprit on pourrait citer les cas du Groupe PSA, de TF1, d’Engie... Ou plus récemment encore du Bon Marché Rive Gauche qui a confié aux indépendants A line le soin d’accompagner le lancement de son exposition « LOS ANGELES RIVE GAUCHE »,

À travers ces exemples, le co-freelancing témoigne de deux nouveautés :

  • L’intégration des compétences souhaitées depuis des années est dorénavant possible grâce, paradoxalement, à une « non-intégration » structurelle de celles-ci au profit d’une relation directe entre besoin et ressources. Conseil, création, production se trouvent à présent à portée de clic grâce à un point d’entrée unique qui permet d’appréhender ses projets de manière hyper-personnalisée.

  • Le co-freelancing permet également à n’importe quel annonceur de reprendre la main sur ces projets marketing. Jusque là traditionnellement confié à des agences, un projet publicitaire, de communication, digital… peut à présent être géré en direct avec une équipe multidisciplinaire choisie. Une réalité rendue possible grâce à l’accès donné à des talents reconnus parfaitement identifiés d’un côté et une transparence organisationnelle et tarifaire de l’autre.

Ce modèle ouvre la voie à une organisation de l’économie nouvelle, basée sur un fonctionnement au mode projet avec des équipes d’indépendants plutôt qu’aux honoraires annuels avec une structure conseil. Surtout une économie davantage basée sur l’intelligence humaine et collective au service de la valeur créative et business.

 

Par Robin Garabedian

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