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Mesurer la vitesse de votre site web :  8 erreurs à ne pas commettre 

Publié par Dareboost le - mis à jour à

Pour qu’elles soient utiles, aboutir à des constats pertinents et donner lieux à des optimisations efficaces, vos mesures du temps de chargement de vos pages doivent être menées avec un minimum de méthode. Florilège des erreurs les plus souvent rencontrées en matière de test de la performance web.

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Ne pas tester la vitesse de chargement de vos pages web (ou trop épisodiquement, ou trop tard!)

Les KPI s’entassent dramatiquement dans vos tableaux de bord et, parce que la vitesse de chargement vous semble être une problématique un peu éloignée de votre métier de base (marketing, e-commerce, etc.), la mesure de votre performance web a tendance à passer à la trappe. Au mieux réalisez-vous un test de temps en temps, sur une ou deux pages, suite à une refonte par exemple. En procédant ainsi, et si vous récoltez de mauvais scores (ce qui peut arriver lorsque l’on ne se soucie pas de sa performance web !), vous ne verrez alors plus que ce que vous coûterait la résolution de ces problèmes de performances (alors qu’une stratégie de mesures régulières vous aurait permis de mieux anticiper ce chapitre). Et parfois même sans savoir très précisément ce qu’une telle optimisation pourrait vous apporter.

Méconnaître les impacts de la vitesse de chargement

Parce que la vitesse de chargement est une caractéristique fondamentale du service que vous apportez au travers de votre site web, ses impacts sont nombreux et significatifs. Et il est possible que vous ne les appréhendiez pas tous. Par exemple, au delà de l’incidence du temps de chargement sur vos statistiques business (taux de rebond, taux de conversion, etc.), connaissez-vous son impact potentiel sur le référencement naturel de vos pages ? sur votre potentiel de fidélisation ? sur votre image de marque ou même sur le coût de votre infrastructure web voire de vos campagnes adwords ? Voici une page répertoriant de nombreux cas concrets et études sur les impacts de la performance web. une lecture qui devrait vous convaincre de muscler votre stratégie de suivi de votre vitesse de chargement !

Vous fier à votre seule expérience

La consultation de vos propres pages web depuis votre bureau ne vous laisse aucun doute : votre site web est suffisamment rapide. En fait, c’est votre conclusion qui est trop rapide ! Etes-vous certain que vos visiteurs bénéficient tous de conditions aussi favorables que la vôtre ? Pour ne donner qu’un exemple, 30% des internautes français disposent encore aujourd’hui d’une connexion avec un débit inférieur à 4 Mbps.
Pour mesurer la vitesse de chargement de votre site telle que perçue par vos visiteurs, il vous faut donc vous équiper d’un outil capable de réaliser ces tests dans des conditions les plus proches possible de celles de vos utilisateurs !

Laisser les services techniques s’occuper seuls de la performance web

Certes, la vitesse de chargement est un sujet technique, et ce sont probablement les métiers techniques qui disposent des outils pour corriger les problèmes de performance web. Néanmoins, ce n’est pas une raison suffisante pour ne pas vous impliquer, vous aussi, sur le sujet car :

  • En de multiples occasions, des prises de décision ayant un impact sur le performance web dépendent d’autres acteurs que les développeurs (changement de charte graphique, implémentations de solutions marketing comme l’A/B testing, etc.).
  • La vitesse de chargement a un impact global sur les résultats économiques des sites web. Logique, alors que tous les acteurs d’un projet web s’investissent sur le dossier performance web !

Ne pas savoir ce que vous mesurez

Avec le temps, les sites web se sont considérablement complexifiées. Aujourd’hui, une page web standard va bien plus loin que du code HTML et fait appel à plus d’une centaine de ressources différentes. Dans ce contexte, la mesure de la performance de ces pages ne peut plus se résumer à la collecte d’un indicateur unique. Autrement dit, le fameux “temps de chargement” a vécu, en tant qu’alpha et oméga de la vitesse de chargement. D’autant que tout le monde ne parle pas de la même chose concernant cet indicateur !

Pour une approche sérieuse en matière d’évaluation de votre performance web, il vous faudra donc d’abord vous constituer une shortlist d’indicateurs à suivre, sélectionnés pour leur pertinence. Dans ce précédent article, nous vous en conseillions 4 parmi les plus utiles.

Utiliser le mauvais outil

Gratuits ou payants, il existe bon nombre d’outils de mesure du temps de chargement. Et le choix entre ces diverses solutions n’est pas toujours très simple… Commencez par écarter les outils n’apportant pas d’informations claires sur la méthodologie de mesure employée et sur la nature de ce qui est mesuré : sans être sûr de la fiabilité de l’outil, il vous sera difficile d’exploiter les données récoltées.

Ensuite, trouvez la solution qui vous permettra de mesurer votre vitesse de chargement dans des conditions aussi proches que possible de celles de vos visiteurs. Dans ce cadre, les outils se basant sur un navigateur grand public, comme Dareboost.com, présentent un avantage indéniable. 

Ne pas se positionner par rapport à vos concurrents sur le terrain de la vitesse de chargement 

N’oubliez pas que vos visiteurs sont toujours à un clic de vos concurrents ! Comment nier, dès lors, l’importance vitale de vérifier comment vos pages se positionnent par rapport à celles de vos concurrents en matière de vitesse de chargement ? Par ailleurs, la comparaison de vos temps de chargement aura une autre vertu : vous aider à vous fixer très facilement des objectifs pour vos futurs chantiers d’optimisation !

Pour information, Dareboost vous permet de réaliser gratuitement une première comparaison de performances web sur les pages de votre choix. 

Ne pas répéter vos tests régulièrement 

Les performances de vos pages web ne sont pas immuables, bien au contraire :

  • Vos pages font appel à de nombreuses ressources, dont certaines hébergées par d’autres serveurs que le vôtre. Vous n’êtes donc pas à l’abri de défaillances ou surcharges de ces tierces parties
  • Votre propre infrastructure d’hébergement peut elle aussi connaître de telles perturbations
  • Votre site web évolue aussi régulièrement, au gré des mises à jour, des refontes partielles ou globales et même des ajouts de nouveaux contenus.

Autant de d’événements qui vont impacter plus ou moins profondément le temps de chargement de vos pages. Et autant d’évolutions qu’il vous faudra surveiller dans le temps, en réalisant des tests régulièrement… Ou, en adoptant une solution de surveillance automatique (monitoring) de votre performance web pour plus de confort ! 

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