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La coopération

Chapitre : La coopération

  • Publié le 1 déc. 2017
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La coopération

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Coopérer pour une relation gagnant-gagnant



En résumé

La coopération est nécessaire pour développer des relations de qualité et constructives. Ce que nous attendons tous d'une relation de coopération, c'est de pouvoir avancer ensemble pour une relation gagnant-gagnant. Il est certain qu'elle aura pour effet de favoriser l'atteinte des objectifs de nos activités professionnelles. Mais dans cet outil, nous traitons de la relation gagnant-gagnant vécue de l'intérieur, en pleine conscience. C'est l'outil par excellence de la relation avec l'autre.


Pourquoi l'utiliser ?

Objectif

L'objectif de cet outil est de ressentir par l'attention au présent, à quels moments en interne, nous ne coopérons plus, nous lâchons la coopération, et à quels moments en interne, nous adhérons à la coopération.

Contexte

Cet outil s'utilise dans les contextes dans lesquels nous devons aboutir à plusieurs, par exemple chaque fois que nous avons un travail à faire en équipe, comme un projet, une réunion, ou à partager un même lieu, un bureau en open space.

Comment l'utiliser ?

Étapes

En situation de coopération, j'observe par la présence à moi-même, ce qui favorise la coopération ou ce qui fait que je la lâche :

1.Quelles sont mes facultés qui vont dans le sens de la coopération et sur lesquelles je peux m'appuyer ? Ce sont celles qui permettent de maintenir la coopération, ou d'y revenir. Par exemple : le leadership, la gentillesse, l'écoute, la ténacité...

2.Quels sont mes freins à la coopération ? Ce sont ceux qui m'empêchent d'aller dans le sens de la coopération ou qui m'amènent à la lâcher, ceux pour lesquels il m'est difficile de coopérer.

Par exemple : quand je ne comprends plus rien, quand je me sens mis à l'écart, quand je n'ai pas d'objectifs importants sur le projet, quand je manque d'enjeu, quand j'abandonne et que je laisse faire sachant que ça n'est pas le bon chemin ou que l'on peut faire mieux, quand je fais le minimum, quand j'impose mon point de vue sans coopération, quand je me dis " ils ne m'écoutent plus ", ou " là je m'en vais, je les laisse "...

Méthodologie et conseils

Quand tout va bien, il est facile de coopérer. C'est dans les moments où nous observons une tension dans la coopération qu'il est intéressant de revenir à l'instant présent, en pleine conscience, et de regarder ce qui se passe en nous-mêmes : ce que nous ne voulons pas lâcher et auquel nous nous accrochons. Le premier enjeu de la coopération est de comprendre la motivation de chacun sur les sujets pour lesquels nous devons aboutir ensemble. Le deuxième enjeu est de ne pas perdre l'envie de travailler à plusieurs, même dans une situation difficile ou tendue.

Cela passe par cultiver la relation au quotidien avec la plus grande intégrité avec soi-même et avec l'autre : être vrai, être soi-même, exprimer ses émotions, ses sentiments et ses besoins ; rechercher les compromis réalistes en cas de désaccord, sur la base des intérêts mutuels ; écouter l'autre jusqu'au bout, sans préparer sa réponse, s'exprimer avec le moins de tension possible ; sortir du problème et s'orienter vers la solution ; ne pas tomber dans la manipulation, l'agression, la fuite ; donner du feed-back et des signes de reconnaissance sans condescendance. Être présent à soi dans la relation.

Avantages

  • Permet de comprendre nos facultés et nos freins à coopérer pour ne pas perdre l'idée de travailler à plusieurs, même dans une situation tendue.

Précautions à prendre

  • Ne pas s'effacer, ni se nier au bénéfice de l'autre.

Sylvie Labouesse, Nathalie Van Laethem

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