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[Tribune] Un marketeur doit-il apprendre à... courir ?

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L'engouement pour la course à pied se confirme à l'échelon local. Le nombre de participants aux compétitions de toute sorte ne cesse de progresser depuis une demi-douzaine d'années, époque qui correspond peu ou prou à l'apparition des technologies mobiles de mesure de la performance, comme RunKeeper ou Nike+ : le marathon de Paris a vu le nombre de ses participants croître de 50% en cinq ans, et les inscriptions sont closes plusieurs mois à l'avance.

Qu'est ce que la course à pied peut bien apporter à un marketeur ?

Tout dépend du point de vue adopté. Commençons par le plan personnel. La pratique de ce sport, comme celle d'autres sports individuels d'ailleurs, prédispose au développement de l'effort personnel. Courir, nager, c'est se mesurer à soi-même en permanence : apprendre à connaître ses limites, construire un plan pour les dépasser, suivre des indicateurs pour vérifier le bon fonctionnement de son dispositif, revoir ses objectifs en fonction de ses performances. Évidemment, ce sont des tâches auxquelles tout marketeur est confronté au quotidien. La piste ou la route tiennent lieu d'environnement de test, pour forger le mental et les ressources du marketeur volontaire.

Poussons plus loin le paradigme : l'entraînement est non seulement une confrontation avec soi-même, mais aussi le moyen de se renforcer et de se préparer aux confrontations à venir, avec d'autres compétiteurs. On apprend certes de sa pratique solitaire, mais aussi de l'observation des autres sportifs, en s'inspirant de leurs réussites tout comme de leurs échecs.

En discutant avec eux, en partageant leurs habitudes alimentaires, leurs petits trucs d'avant ou d'après la course : l'échauffement, les ravitaillements, les étirements après l'effort ont leur équivalent dans la vie de l'entreprise : les répétitions, la logistique, les débriefings. L'excellent livre de Pierre Blanc, " On manage comme on nage ", paru récemment aux Éditions du Palio, dresse une série de parallèles équivalents entre univers de la natation et univers du management.

Mais on peut également adopter un autre point de vue, celui de la connaissance de ses clients. L'immersion dans le monde de la course à pied permet de découvrir une catégorie de consommateurs aux usages et aux attentes spécifiques, qui intéressent nombre de secteurs industriels, sans se limiter aux équipementiers sportifs ou aux développeurs d'applications mobiles. De l'assurance au tourisme en passant par l'alimentation, de très nombreuses entreprises auraient intérêt à se pencher sur une adaptation de leur offre à ces publics si spécifiques.

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Hervé Kabla, directeur général Be Angels

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