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Publicité en ligne : Teads lève 24 millions d'euros

Publié par Philippe Crouzillacq le | Mis à jour le
Publicité en ligne : Teads lève 24 millions d'euros

La start-up se rêve en leader mondial des formats publicitaires haut de gamme de vidéo en ligne. Elle réalise une augmentation de capital de 12 millions d'euros et contracte un prêt d'un montant équivalent. Une opération financée pour partie par BPI France.

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C'est l'histoire d'une start-up co-fondée par Pierre (Kelkoo) Chappaz qui vise, à l'instar du Français Criteo en 2013, une introduction à la Bourse de New York en 2015.

Teads (ex-eBuzzing-Teads) est un acteur de la publicité vidéo en ligne qui travaille avec des éditeurs de contenus dans une quarantaine de pays.

La start-up a déjà convaincu 500 des plus grands sites médias mondiaux d'utiliser ses services. Citons parmis eux, Le Monde, Les E3chos, The Economist, The Guardian, Reuters, Forbes, Le Figaro, The Washington Post, M6, CNBC ou le groupe Conde Nast et ses publications que sont Wired, Glamour, GQ, Vanity Fair ou le New Yorker.

"Nous apportons à la fois une technologie innovante de vidéos qui s'insèrent harmonieusement dans le flux des sites Internet fixe et mobile et un modèle économique comparable à celui de Criteo: nous achetons auprès de nos partenaires médias des espaces publicitaires pour les revendre aux annonceurs", explique Pierre Chappaz au Figaro.

Le positionnement de Teads? Un format publicitaire de vidéo en ligne "haut de gamme" qui a déjà séduit de grands annonceurs du luxe (Cartier, Gucci, Breitling), de l'automobile ou de la high-tech. Teads a réalisé un chiffre d'affaires de 76,5 millions d'euros (100 millions de dollars) en 2014.

Bpifrance apporte 10 millions d'euros

La start-up lève aujourd'hui 24 millions d'euros. Un tour de table qui prend la forme pour moitié d'un prêt, et pour moitié d'une augmentation de capital . Cette opération est accompagnée à hauteur de 10 millions d'euros par Bpifrance (Banque Publique d'Investissement).

Un établissement public dont le directeur général Nicolas Dufourcq déclarait récemment: "Nous en avons assez de faire des bonsaïs (sous-entendu, de financer des petits acteurs), nous voulons faire des géants. Pour cela, il faut des entrepreneurs qui n'hésitent pas à voir grand et à construire des groupes par acquisitions. Pierre Chappaz en est un bon exemple".

En fait, comme le rappelle Le Figaro, "eBuzzing, créée en 2007, a beaucoup tâtonné et changé de modèle économique avant de se jeter sur la vague de la vidéo. En vieux renard du numérique, Pierre Chappaz a déniché une belle pépite, Teads, disposant d'une technologie très innovante sur les formats de publicité vidéo."

A l'aune des récentes déclarations du directeur général de Bpifrance, une question demeure. On se demande bien quelle serait la réponse de Bpifrance si un "WhatsApp français" (c'est-à-dire une petite start-up prometteuse d'une vingtaine de personnes) venait frapper à sa porte.

Pour mémoire WhatsApp, c'est cette petite start-up de messagerie instantanée -créée par deux anciens ingénieurs de Yahoo! Jan Koum et Brian Acton- que Mark Zuckerberg jugea bon de racheter pour la modique somme de 22 milliards de dollars au début de l'année 2014.

 
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