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Surprise (bonne)

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Qui aurait pu penser, a priori, que les résultats de la traditionnelle étude annuelle Mæsina International Search/Hewitt Associates sur les salaires marketing-vente offriraient un bilan aussi positif ? Pas grand monde, vraisemblablement. Entre la conjoncture économique en général, dont on attend toujours la vraie reprise, malgré les “frémissements” évoqués ici et là - sans doute plus par autoréassurance qu'en raison de signes manifestes -, le redémarrage pour le moins laborieux des investissements publicitaires, la morosité ambiante qui caractérise l'activité de bon nombre de partenaires marketing des entreprises… une stabilité, voire une dégradation, des rémunérations n'auraient sans doute pas provoqué d'effet de surprise majeur. Or, et personne ne s'en plaindra, c'est l'inverse qui est constaté. Les augmentations en 2003, qu'elles concernent la rémunération fixe ou globale, sont restées à des niveaux réellement significatifs. Logiquement, on pouvait s'attendre à ce que les commerciaux se voient soutenus, compte tenu de la nécessité de réaliser des objectifs, le plus souvent court terme. La, bonne, surprise provient du fait que le marketing est non seulement, lui aussi, revalorisé, mais qu'il l'est un peu plus que le commercial. Non pas que l'on doute, ici, de la valeur stratégique de la fonction, mais le marché nous avait habitués, lors de toute période tendue comme celle que nous traversons, à donner une prime aux services vente. Autre mouvement notable : ce sont les “équipes” marketing qui ont obtenu les augmentations les plus élevées, devançant, dans l'ordre, leurs managers et dirigeants. La preuve, non seulement d'une volonté de fidélisation affirmée, mais aussi de l'importance même du rôle que jouent aujourd'hui les chefs de produits, chargés d'études marketing… Dans un contexte de concurrence accrue, ces fonctions retrouvent toute leur pertinence. Elles que l'on a parfois eu tendance à enterrer au profit de la haute stratégie ou sous le poids de l'international.

 
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François Rouffiac

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