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Romain Nouffert

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Le Club Barbie est mort, vive Planète B. Alors que Mattel Monde se recentre sur ses activités de base après la mise en vente de TLC, ex-Mattel Interactive, sa filiale française, bonne élève du groupe, met en place sa stratégie Internet. Outil de marketing et de communication, l'ouverture de Planète B, site communautaire, dédié aux petites filles de 4 à 12 ans, constitue la première pierre de l'édifice. Explications de Romain Nouffert, son directeur marketing.

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Au-delà de l'interactivité propre à l'outil Internet, quels sont les avantages d'un site communautaire par rapport à un club classique de fidélisation ?


La France a été le premier pays à lancer, en 1982, le Club Barbie. Depuis lors les petites filles ont évolué. Elles aiment les séries TV, la musique, la mode, le multimédia, les jeux vidéo, le sport. Leur périmètre d'expression dépasse largement la seule poupée. Parallèlement, les technologies ont également évolué et nous sommes aujourd'hui en mesure de leur offrir un système plus complet qui associe trois différents supports de communication : un site Internet, un serveur vocal et le courrier. Chacun d'entre eux développe un contenu riche et les bases de données, mises à jour quotidiennement, se répondent. C'est dans ce sens que Planète B peut être qualifié de premier univers global de loisirs pour les petites filles d'aujourd'hui.

Il semble que les petites filles sont moins adeptes de l'ordinateur que les petits garçons. N'est-ce pas un handicap pour Planète B ?


De fait, nous nous sommes aperçus que l'offre destinée aux petites filles est souvent plus pauvre que celle à destination des garçons. Mais les filles ne sont pas indifférentes aux nouvelles technologies. A la fin 1999, nous avions sorti 3 CD-Rom qui leur étaient destinés ; ils se sont tous classés parmi les 30 meilleurs ventes de l'année. Aujourd'hui, nous savons qu'un tiers des petites filles dispose d'un accès à Internet et nous pensons qu'elles seront 50 % à la fin de l'année. De plus, les mères ont accueilli très favorablement notre démarche. Certaines d'entre elles ont l'impression d'avoir «raté» le coche du Net. Elles ont très envie de les voir s'initier à Internet.

Vous mettez en place autour de Planète B de nouvelles stratégies de partenariat avec la grande distribution. Comment vont-elles fonctionner ?


Alors qu'habituellement les mises en place de partenariats tournent autour de questions d'argent, nous avons eu avec Planète B une véritable adhésion des distributeurs. Des opérations vont ainsi être montées avec Carrefour, Continent, Toys'R'Us, La Grande Récré et Jouets Club. Il s'agit de développer avec les différentes enseignes une stratégie de co-marketing. Pour la première fois, nous proposons d'intégrer nos partenaires au sein de notre statégie de communication. L'objectif étant de créer du trafic, désaisonnaliser les ventes, faire vivre le linéraire et fidéliser. A titre d'exemple, nous allons demander à la petite fille lors de son inscription, quel est le magasin dans lequel elle achète le plus souvent ses jouets. Si elle répond Carrefour, nous lui présenterons l'actualité commerciale de l'enseigne, ses pages du catalogue, sa mode, ses événements. Dans le même ordre d'idée, le nom de l'enseigne partenaire apparaîtra sur les mailings.

Quels outils de communication allez-vous utiliser pour médiatiser Planète B ?


Au-delà des relations publiques et presse, l'adresse du site sera indiquée sur tous les films publicitaires de la marque. Par ailleurs, nos enseignes partenaires proposeront l'offre Planète B dans leurs prospectus, au sein du rayon ainsi que dans leurs consumer

 
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Rita Mazzoli

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