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Les puces, cela ne fait pas courir l'homme plus vite

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Après les puces dans les voitures, voici le temps des puces dans les chaussures. 40 grammes de puces pour être précis.

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En décembre 2004, et pour 250 $, vous pourrez vous offrir la “1” d'Adidas, la première chaussure de sport dont les caractéristiques techniques peuvent être modifiées en temps réel. Le système ajuste en permanence la souplesse et la rigidité de la chaussure tout au long de la course. Explications : à chaque impact du pied sur le revêtement, un capteur et un aimant placés dans le talon mesurent la compression de la semelle avec une précision de 0,1 millimètre. Les informations recueillies sont transmises au “cerveau” de la chaussure, un microprocesseur logé sous la voûte plantaire, accompagné d'un logiciel qui détermine si la chaussure est trop souple ou trop rigide. Des ordres sont alors transmis au “muscle” de la chaussure : un simple câble de commande motorisé avec une vis qui rallonge ou raccourcit ce câble, modifiant la souplesse et la rigidité de la chaussure. Le coureur ne se rend pas compte de ce qui se trame dans sa chaussure, mais devrait gagner tout à la fois en confort et en performance. Enfin, sur le côté de la chaussure, une “interface utilisateur”permet de régler manuellement la pression des coussins amortisseurs. Cinq petits voyants lumineux décrivent également les réglages en cours. L'Adidas 1 est alimentée par une pile remplaçable d'une centaine d'heures, ce qui correspond, précise le fabricant, à la durée de vie moyenne d'une chaussure.

 
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Par Brice Auckenthaler, directeur associé d'expertsconsulting (marque, innovation et prospective)

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