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Le sport business sourit à Made in Sport

Publié par La rédaction le

Lancée il y a six ans, Made in Sport, spécialisée dans la distribution de produits dérivés de l'actualité sportive, devient le partenaire de Roland Garros et du Tour de France.

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Amoins d'avoir été victime d'une anomalie spatio-temporelle, difficile d'ignorer que la planète vit au ryhtme des exploits sportifs. La terre battue de Roland Garros est encore chaude ; après la fin des championnats, les footballeurs ressortent leur crampons pour l'Euro et Athènes devrait être prête pour accueillir les JO. Née l'année de la victoire historique de la France en Coupe du monde de football, l'enseigne Made in Sport (groupe PPR) entend bien profiter de cette année riche en événements pour donner un nouveau coup d'accélérateur à une politique d'accords commerciaux qui lui permettent, à travers ses magasins, la VPC et le Web, de gérer la distribution des marques et des produits dérivés des grands noms du sport et du spectacle. Après l'AS St-Etienne, l'Olympique de Marseille ou encore le PSG, qui ont été les premiers à lui confier la distribution en multicanal de leurs produits dérivés, l'enseigne a signé, pour trois ans, de nouveaux accords avec Roland Garros et le Tour de France. « A la différence des clubs de foot dont l'activité est régulière, nous devrons, pour Roland Garros et le Tour de France, relever un défi qui consiste à gérer de gros volumes sur une période courte, tout en faisant face à des pics de trafic et de vente. Sans oublier que ces activités doivent vivre toute l'année tant au niveau national qu'international », indique Didier Lalance, président du pôle sport du groupe PPR. Pour ce faire, l'enseigne s'appuie sur la logistique et l'expertise du groupe en matière de vente à distance. Base de données, système d'information marketing, logistique, autant de savoir-faire mis au service de l'enseigne qui gère, outre son propre site, sept boutiques officielles virtuelles, quatre catalogues de VPC et quelque 20 points de ventes, avec des surfaces de 200 à 450 m2. « Les clubs ou les organisateurs externalisent leur activité marketing et commercial et ces partenariats génèrent entre 10 et 15 % du chiffre d'affaires de l'enseigne », poursuit Dider Lalance. Qui se félicite de ses résultats. Sur le premier trimeste 2004, les ventes ont progressé de 24,2 %. Et celles du pôle sport du groupe, qui inclut Citadium, de 12,5 %. Quant à la nouvelle concurrence qui pourrait surgir avec les ouvertures des concept stores des Adidas, Nike et autres Puma, elle ne semble pas l'inquiéter. « Ces magasins sont avant tout des lieux de communication pour les marques. Et puis ce sont des magasins monomarques qui ne sont pas des concurrents frontaux. »

 
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La rédaction

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