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Le mobile urbain à la demande

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Après le Microbus (qui vous dépose où vous voulez à Nantes et livre vos achats dans les parkings du centre ville), les navettes électriques (Cannes, Bordeaux, St-Nazaire… et le Montmartobus de Paris), Antibes a été sélectionnée avec une dizaine d'autres villes, dont Rotterdam, Brisbane, Haïfa, Lausanne, Copenhague, Bayonne et Nancy, pour expérimenter un minibus sans chauffeur, le cybercar.

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Destiné à diminuer le trafic urbain, ce projet est coordonné par l'Institut national de recherche en informatique et en automatique, Inria, et est testé sur deux lignes droites parallèles de 430 m, l'une pour l'aller, l'autre pour le retour entre le port et la vieille ville. A chaque extrémité, il fait un demi-tour sur place en deux manœuvres. D'une capacité de 20 places (12 assises et 8 debout), il suit une route prédéterminée, mémorisée dans un ordinateur, et réajuste sa trajectoire tous les trois mètres grâce à des aimants insérés sur la chaussée. Pour ses concepteurs, le cybercar, propre et silencieux, propose une alternative à la voiture individuelle qui pollue et fait du bruit. Il roule à 20 km/h, fonctionne à la demande, est disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept et dispose d'une autonomie d'une journée. Les arrêts, pour que les passagers montent ou descendent, sont préprogrammés. Dès qu'un obstacle (voiture, piéton, animal, etc.) se présente, le minibus s'immobilise grâce à des capteurs magnétiques. Il ne repart que lorsque l'obstacle a disparu. En l'état des recherches, le minibus est fiable sur maximum 3 km, capable de tourner, de s'engager dans des ruelles. Le plus difficile a été de parvenir à un contrôle total pour qu'il reste sur un même axe.

 
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Par Brice Auckenthaler, directeur associé d'expertsconsulting (marque, innovation et prospective)

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