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Futuroscope, l'expérience avant tout

Publié par La rédaction le

Loisirs 2010, année du Futuroscope ? Ce sera, en tout cas, celle du plaisir partagé et des bons résultats pour le parc d'attractions de la Vienne. notamment grâce à une stratégie bien ficelée.

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Sous l'effet de la nouvelle attraction «Arthur, l'aventure en 4D», ouverte depuis le 6 février dernier, mais aussi de l'oeuvre en format géant «Moi, Van Gogh» qui permet au visiteur de ressentir la passion créatrice du peintre, et de bien d'autres parcours toujours basés sur l'expérience et les sensations, le Parc du Futuroscope, à Poitiers, promet une année 2010 éblouissante. «Nos bons résultats sont dûs au renouvellement que nous nous sommes fixé dès le début», glisse Dominique Hummel, président du directoire du Parc, tenu de lancer une grande nouveauté tous les deux ans. Ce renouvellement s'inscrit pleinement dans la stratégie de développement du groupe qui s'appuie sur le modèle du «10 / 20 / 60». Comprenez que, chaque année, 10% du chiffre d'affaires est, en effet, investi pour renouveler 20 % de l'offre afin de faire revenir 60 % des visiteurs. Et, en la matière, Dominique Hummel ne manque pas d'inspiration. Du parcours dans le noir (idée soufflée par son médecin de famille) à un atelier culinaire en passant par la prise en main d'un robot géant, toutes les occasions sont bonnes pour chatouiller les sens des visiteurs. Car, pour le président du directoire, le consommateur ne se rend pas au Futuroscope pour connaître son avenir, mais «pour y trouver une vraie expérience avec son corps, car nous sommes tous faits d'un mélange coeur-corpscerveau».

A bientôt 25 ans, le Futuroscope connaît un éclatant retour de forme.

Dynamique de développement

Mission réussie avec «Les Animaux du futur», attraction créée en 2008 autour du concept de réalité augmentée. Cette année, c'est au tour de l'aventure en 4D d'Arthur, signée Luc Besson, de plonger le visiteur au coeur du monde des Minimoys, puis de le propulser chez les humains. De plus, grâce à cette dynamique de développement, le Futuroscope a terminé l'année 2009 au beau fixe, avec une fréquentation de 1,8 million de visiteurs, soit une hausse de 5 % par rapport à 2008 (1,7 million). «Grâce à la crise, nous avons fait une belle année 2009 où le loisir «utile a fait la différence. Les courts séjours et les souvenirs en famille ont pris le pas sur le reste», relève modestement Dominique Hummel. En réalité, le président du directoire a su rester proche du positionnement sociétal du Parc, fidèle au sociologue Jean Viard, spécialiste du tourisme et des loisirs qui prône « la rupture, les retrouvailles, le ressourcement». Dans cette veine, c'est un spectacle vivant qui, à partir d'avril, s'installe au Futuroscope. Après la technologie et le cinéma, c'est la magie qui se retrouve sur le devant de la scène avec le spectacle «Illusions Magiques» orchestré par Bertrand Loth, l'un des plus grands illusionnistes d'Europe. Quant à la prochaine grande nouveauté, en 2012, elle tournera autour de l'eau. Mais, pour l'heure, elle est bien évidemment tenue secrète.

L'attraction Arthur en 4D a généré un bouche à oreille qui a fait décoller le nombre de visiteurs.

L'attraction Arthur en 4D a généré un bouche à oreille qui a fait décoller le nombre de visiteurs.

Chiffres-clés du Futuroscope

38 millions de visiteurs (calculé à fin 2009) depuis son ouverture en 1987.
1,8 million de visiteurs en 2009.
70 % de clientèle individuelle.
22 % de groupes (dont 14 % de groupes scolaires).
10 % de visiteurs étrangers.
52 % de familles avec enfants.
Adultes sans enfant : 48 %, dont 25 % de jeunes adultes et 10 % de seniors.

 
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