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e-sama se déploie en province

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L'intégrateur de systèmes de relation client ouvre un établissement secondaire à Angoulême et envisage de procéder à deux, voire trois acquisitions d'entreprises.

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Confronté à un développement soutenu de ses activités, mais aussi à un manque de place, e-sama, intégrateur de systèmes de relation client, a ouvert à Angoulême, à la mi-avril, un établissement secondaire qui prolonge ses activités parisiennes (20 positions). Pourquoi Angoulême ? « Nous avons choisi une région où peu d'entreprises décident de s'installer, accessible en TGV et où il n'y a pas de problèmes de recrutement », explique Serge Gracieux, P-dg de e-Sama. Installée sur un plateau de 1 800 m2, l'entité d'Angoulême va disposer d'un call center de 40 positions - 120 prévues à terme. Une quinzaine de personnes ont d'ores et déjà été embauchées, avec pour objectif d'en recruter 54 d'ici le mois de septembre prochain. Deux personnes, en l'occurrence deux femmes, Dominique Brouage et Dominique Rey, vont se charger du lancement de cette plate-forme. « La plate-forme d'Angoulême va gérer les clients de l'entreprise. Ce sera d'autant plus facile que nos logiciels sont faits pour être consultés à distance », commente Serge Gracieux. En effet, les call centers de e-sama mettent à jour les bases de données des clients, qui sont consultables en direct via Internet. Figurent parmi ces clients : Kimberly Clark (gestion du service clients et inscription au Club), Ford Chrysler (base de données clients et prospects), Pharmaciens sans Frontières... E-sama, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 25 MF en l'an 2000, ne compte pas en rester là. Et envisage de procéder à deux acquisitions d'entreprises. L'une est un call center qui pèse 31 MF de chiffre d'affaires et l'autre, une société spécialisée dans le traitement informatique et la saisie d'adresses (4 MF de chiffre d'affaires). Par ailleurs, e-sama, jusqu'alors détenu par les fondateurs et par la société de capital risque 3I, devrait voir l'arrivée de nouveaux actionnaires. La société est en train de lever 5 millions d'euros auprès d'une des trois grandes banques françaises. Cet argent a pour but de financer la croissance externe, d'autant que e-sama aimerait faire une autre acquisition dans le domaine des bases de données d'ici la fin de l'année.

 
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Sophie Mensior

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