E-marketing.fr Le site des professionnels du marketing

Recherche
Magazine Marketing

Plus d'autonomie dans l'utilisation des outils décisionnels

Publié par le

Par Arnaud Contival, directeur CRM et eServices chez Atos Worldline et délégué aux relations extérieures au sein du conseil d'administration du SNCD.

Je m'abonne
  • Imprimer


Les outils décisionnels apportent une contribution majeure à tous les métiers de l'entreprise. Ils permettent de satisfaire des besoins d'analyse quantitative et qualitative (finances, RH, ventes, etc.) et d'effectuer une synthèse cruciale dans les océans de données dont les entreprises disposent. S'ils permettent de servir les utilisateurs métier, ils ne s'affranchissent toutefois pas de projets menés en étroite collaboration avec l'informatique. En effet, la base de données reste le noyau de connaissance que ces outils interrogent. Relevant de l'informatique, cette base n'en reste pas moins l'objet de bien des attentions par le département métier. Ce dernier sait où chercher la donnée dont il a besoin, quelle est sa validité, sa fraîcheur et comment elle est calculée. En parallèle, c'est en fonction de l'assurance que le contenu est bien rafraîchi et nettoyé, de la manière dont est organisée cette base, que les analyses seront performantes, que les temps de réponse seront bons… et donc que les utilisateurs seront satisfaits. Le décisionnel est, en effet, une discipline bicéphale dont le résultat dépend essentiellement du travail en commun de ces départements. C'est donc sans surprise qu'ont émergé depuis peu des profils experts qui allient cette double compétence informatique et métier. Servis par des outils de plus en plus puissants et faciles d'emploi, ils ont acquis une certaine autonomie dans l'utilisation extensive des outils. Ils créent de nouveaux rapports, calculent des agrégats à partir de macros, voire utilisent des moteurs simples de data mining. Ce début d'autonomie va être conforté par l'arrivée prochaine de nouveaux outils qui combineront la recherche d'informations structurées (la base de données) avec de l'information non structurée (le Web, un intranet, des archives, etc.). Le récent accord passé par plusieurs éditeurs décisionnels avec Google va orienter significativement cette tendance. Les outils de reconnaissance du langage naturel achèveront le travail. L'utilisateur pourra alors taper sur son espace privatif de recherche la “tendance des ventes à un an” sur la base du “plan marketing” (données non structurées) et des “ventes réalisées sur les trois derniers mois” (données structurées).

 
Je m'abonne

Reportage réalisé par Samir Azzemou

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles