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Nouvelle étape pour Duke

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Duke devient une filiale d'Avenue A/Razorfish, société américaine cotée en Bourse. Changement de braquet pour l'agence indépendante.

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Christine Santarelli et Matthieu de Lesseux (Duke):

«Nous partageons avec eux une valeur d'indépendance.»

Christine Santarelli, cofondatrice de Duke en 1999, l'assure, le rachat de l'agence par Avenue A ne change rien à son esprit. «Au contraire, nous avons trouvé que l'histoire d'Avenue A, c'était bien la nôtre. Nous les avons rencontrés il y a un an et demi. Malgré d'autres opportunités depuis, nous avons décidé de rejoindre le groupe des grands indépendants. Car cette valeur d'indépendance, nous la partageons sur le fond», justifie l'associé de Matthieu de Lesseux, cofondateur de l'agence. De fait, la fusion est celle de deux agences reconnues pour leur expertise sur l'interactif. Avenue A/Razorfish, basée à Seattle, est une filiale d'aQuantive et l'une des plus importantes agences internationales de marketing interactif. L'agence est présentée l'international en Australie, en Chine, au Japon, en Allemagne et au Royaume-Uni. Son champ d'intervention comprend la publicité en ligne, la conception et le développement de sites web, de portails d'entreprise, la stratégie médias... Même niveau d'exigence, échange de compétences, positionnement à l'international, même vision du marché, le contrat s'annonce équitable. Certes, la dizaine de prix remportés par Duke en 2006, récompensant son sens créatif, ont pesé dans la balance. Annoncé en interne le lendemain de la signature, le rachat a été bien accueilli par les équipes, qui restent toutes au complet. A savoir 150 collaborateurs, dont 15 basés à Londres. «L'échange a été très intéressant, car les équipes nous ont posé des questions identiques à celles que nous avions soulevées au moment de notre prise de décision. Des interrogations orientées métier sur l'opérationnel, l'organisation du réseau. De tout cela est ressortie une énergie géniale», se réjouit Christine Santarelli. Côté clients, l'agence entend avoir pi us de facilité à répondre à leurs besoins, en local comme en global. «Nous allons être encore plus pertinents», assure-t-on chez Duke.

 
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Marie-Juliette Levin

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