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La nouvelle donne de Palo Alto

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Présidée depuis un an par Jean-Claude Sarazin, ancien P-dg de La Redoute, Palo Alto s'est restructurée et affirme son positionnement d'agence conseil en marketing relationnel multicanal.

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La bulle Internet est bel et bien finie chez Palo Alto. Si, dès 1999, l'agence avait souhaité intégrer une dimension Internet, elle a du céder fin 2001 sa partie production informatique à une SSII, ce qui a entraîné le départ de 25 personnes. Pour procéder à la restructuration de l'agence et la solidifier, Jean-Claude Sarazin, l'ancien P-dg du Groupe Redoute et du Groupe André, et qui n'est autre que le père d'Eric Sarazin, l'un des trois directeurs associés de Palo Alto avec Olivier Gravet et François Beltour, a rejoint l'équipe. De nouveaux financements ont été trouvés et désormais 80 % du capital de l'agence est détenu par les trois directeurs associés et 20 % par des investisseurs financiers. « Aujourd'hui, nous sommes organisés plus rationnellement. Nous sommes bien positionnés, d'autant que maintenant on ne peut plus concevoir le marketing direct sans Internet », commente Olivier Gravet, par ailleurs ancien fondateur de l'agence Jazz. Car l'histoire de Palo Alto, c'est la fusion de Jazz, Séville (studio de création) et Place du Concert (marketing de base de données), puis l'intégration de deux structures Internet : Palo Alto web agency et 25ème Heure. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'une seule structure juridique, et l'agence se présente comme conseil en marketing relationnel multicanal. Implantée sur deux sites, elle comprend 50 personnes, dont la moitié est basée à Paris et l'autre à Lille (La Madeleine). Ce qui ne préjuge en rien de l'origine des clients puisque ceux issus de la région Nord ne représentent que 25 % du portefeuille de clientèle. Historiquement, l'agence a une longue présence dans le secteur Banque/ Assurance avec des références telles que Crédit Agricole Ile-de-France, Cardif, Banque Robeco, La Mondiale, Cetelem ou encore Cofinoga. Son autre marché historique est celui de la VPC et de la distribution spécialisée, avec Cyrillus, VertBaudet, Ikea, Leroy Merlin, Kiabi ou Andaska. Si Palo Alto est aujourd'hui un peu moins présente dans le domaine de la presse-édition, elle souhaite néanmoins se repositionner sur ce secteur. Enfin, l'agence commence à percer dans le luxe : elle vient de réaliser le site Haute Couture de Dior et intervient pour BPI (Beauté Prestige International). « Si nous avons toujours mis en valeur la marque, nous n'avons jamais perdu le sens de la promotion ni de la vente », explique Eric Sarazin pour commenter l'approche de l'agence. Quant à la marge brute de Palo Alto, elle s'est élevée à 4,2 millions d'euros en 2002.

 
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Sophie Mensior

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