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L'e-mailing cherche encore la bonne formule

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Plus de la moitié des internautes estiment recevoir trop de courriers électroniques, selon l'étude Email Marketing Attitudes 2008. Les annonceurs doivent donc, plus que jamais, trouver la bonne fréquence et le bon message.

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Après 1000mercis en 2006, c'est IBase qui vient de mener la nouvelle étude «Email Marketing Attitudes» en partenariat avec le SNCD auprès de 1 000 internautes de l'Access Panel d'IBase Research. Conduite en 2008, cette enquête s'est intéressée à l'usage de la messagerie par les internautes. Ainsi cet outil est utilisé avant tout pour la correspondance personnelle (94%), les newsletters d'information (68%), les promotions commerciales des entreprises dont les internautes sont clients (57%), les ventes privées (47%) et les jeux-concours (44%). De plus, la messagerie est consultée très régulièrement puisque 49% des internautes consultent leurs e-mails tous les jours sans exception, principalement après 18 h. La perception des e-mailings est, en revanche, loin d'être idéale. En effet, 58% des sondés estiment recevoir trop d'e-mails marketing. «Ce chiffre s'explique par la hausse des volumes, qui sont deux à trois fois plus importants qu'en 2006 chez les routeurs du SNCD, tempère Bruno Florence, président de la commission e-marketing du SNCD. C'est donc pour nous un bon résultat, même s'il faut progresser.» Les personnes interrogées estiment qu'une fois par semaine est la fréquence idéale de réception. Plus inquiétant encore: plus de la moitié des internautes (55%) déclarent recevoir entre un et dix spams par jour. Seulement 3% admettent n'en recevoir aucun, contre 9% en 2006. «Ce chiffre n'est pas surprenant car ils reçoivent de plus en plus d'e-mails», justifie Sonia Etienne, directeur des études chez IBase. Par ailleurs, IBase s'est attachée à dessiner une première cartographie de l'attitude des internautes face à l'e-mailing. Ceux-ci se divisent en cinq groupes: les Avertis (35%) pour lesquels c'est un outil du quotidien; les Dépassés (28%), qui y sont réfractaires, les Chasseurs de primes (16%) qui le considèrent comme un moyen de faire de bonnes affaires; les Satisfaits (15%), plutôt réceptifs aux courriers de fidélisation; et enfin les Basics (6%) qui, eux, sont étrangers à l'e-mailing.

 
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C .D.

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