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Internaliser l'impression : oui, mais...

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De nombreux paramètres entrent en jeu lors de la décision d'internaliser ou d'externaliser l'impression : secteur d'activité de l'annonceur, prise en compte des éléments influant sur les coûts… L'analyse de Jacky Bertrand.

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Selon la très récente et très intéressante étude du cabinet Ballester sur les intervenants de la chaîne du marketing adressé, les annonceurs identifient trois freins principaux à l'externalisation : le coût, la sécurité et les difficultés techniques. Les plus grands annonceurs, par la volumétrie de leurs messages de fidélisation cumulée à leurs impressions de gestion, justifient l'internalisation de leur production de messages. Toutefois, ils ne peuvent personnaliser en interne leurs documents de prospection, les adresses étant, le plus fréquemment, issues des déduplications intégrant des fichiers loués ou échangés. Selon les usages et pour des raisons de confidentialité, ces impressions sont donc traitées à l'externe. Alors, pour les autres annonceurs, quelles sont les conditions requises pour internaliser l'impression ? Ce n'est qu'une affaire de seuils, mais de seuils multiples, la volumétrie, la récurrence, le type d'impression nécessité, la puissance des imprimantes, la durée d'engagement ou de financement, autant d'éléments qui induiront sur les coûts… Concernant les adresses qui constituent, dans les milieux du marketing direct, le coeur, voire l'actif de l'entreprise, leur sécurité à l'externe est un faux problème. En effet, il est aisé pour un annonceur de se tourner vers des prestataires qui, au-delà du cadre légal, respectent les principes déontologiques, qui acceptent des contrats drastiques de confidentialité et qui n'ont nullement l'intention de tenter un suicide professionnel… Quant aux difficultés techniques, les sous-traitants en impression sont des professionnels très spécialisés qui suivent en permanence les évolutions technologiques, qui prennent des engagements pour vous auprès des constructeurs de matériel, et qui intègrent vos travaux dans des chaînes de production industrialisées et sécurisées. Alors n'hésitez plus à externaliser vos impressions, mais attention aux leurres tarifaires, et, comme le conseillait Vauban à son ministre Louvois : « Donnez le prix des ouvrages et ne refusez pas un honnête salaire à un entrepreneur qui s'acquittera de son devoir, ce sera toujours le meilleur marché que vous puissiez trouver. »

 
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par Jacky Bertrand, consultant en marketing direct et vice-président du SNCD

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