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Fideliplus s'attaque au B to C via le on line

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Lancé au départ dans une optique prioritairement B to B, le système de fidélisation par l'épargne Fideliplus élargit son champ d'application au B to C et s'attaque progressivement à tous les canaux de diffusion.

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Système de fidélisation clés en main, lancé par Bernard Corneau et Didier Lerrer, avec le soutien de Dexia Assett Management (voir Marketing Direct n° 74, p. 22), Fideliplus avait pour objectif premier de permettre à des clients finaux ou à des revendeurs de se créer une épargne au nom de la marque adhérant au programme, via l'acquisition de “SharingPoints”. Une approche essentiellement B to B, qui a su séduire Xerox, avec un programme mis en place au niveau de son réseau de concessionnaires (voir p. 10), une multinationale dans le domaine du phytosanitaire, une centrale d'achat dans celui de l'optique… Avec le lancement d'une galerie marchande en ligne, Fidelishop (www.fidelishop.com), les créateurs du système s'attaquent désormais au B to C, « avec une approche post Nouvelle Economie ». Là encore le fonctionnement est simple : l'internaute trouve sur le site une liste d'une quinzaine de catégories de produits ou services (Informa-tique-Son-Image, Voyage-Loisirs, Livres-DVD-CD, Meubles-Déco, Mode Santé Beauté…), renvoyant sur une centaine d'enseignes partenaires. Il peut alors soit s'inscrire directement auprès de la galerie ou, lors d'un achat, avec une adresse mail “pseudo@fidelishop.com”. Son compte épargne est, à l'image du fonctionnement en B to B, automatiquement abondé par l'enseigne partenaire en “Fidelipoints”, brandés à l'enseigne, représentant en moyenne 3 % du montant des achats, mais pouvant monter jusqu'à 15 %. Le capital augmente au fur et à mesure des achats et en fonction de la performance du Fidelipoint ; l'état du compte pouvant être consulté en ligne ou par serveur vocal. « Cette galerie marchande, ajoutent Bernard Corneau et Didier Lerrer, peut également servir d'offre pour d'autres types de cibles, telles que celles des comités d'entreprise, qui peuvent ainsi procurer un avantage supplémentaire aux salariés. » Dans le cadre de l'extension de ses cibles et outils, Fideliplus a par ailleurs mis au point le “Fidelichèque”, « qui procure les mêmes avantages, sans les inconvénients, que les chèques cadeaux classiques, précisent les deux cofondateurs. Le système n'est pas fermé, le traçage est possible, il permet de faire aussi bien du court terme que du long terme… Et il va dans le sens de la dématérialisation de ce type de support. » Si ces nouveautés sont d'ores et déjà opérationnelles, le portail téléphonique “Fidelitél” est, quant à lui, en préparation ; l'idée étant d'offrir aux consommateurs la possibilité d'effectuer leurs courses les plus usuelles, identifiées, via un portail Audiotel, basculant les appels vers les call centers des marques participantes. Et permettant, bien sûr, d'engranger des Fidelipoints. « Notre objectif, synthétisent Bernard Corneau et Didier Lerrer, qui veulent également aller rapidement vers le off line, est de diffuser les Fidelipoints par le biais de tous les canaux existants. Sachant qu'il s'agit d'un système unificateur qui peut convenir à différentes cibles. »

 
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François Rouffiac

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