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Consomail, un e-package pour e-mailing

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Sept mois après le lancement de Yoptin, offre de collecte d'adresses e-mail, Consodata eBusiness commercialise Consomail, un service packagé de gestion des campagnes.

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Au vu de leur éclosion, les offres de services packagées ont semble-t-il bien des vertus. La première et la plus avouée : apporter un service optimal à leurs utilisateurs. La deuxième et la moins glorieuse : permettre à leurs concepteurs de faire du neuf avec du vieux. La troisième et la plus évidente : faire de l'argent. Un triptyque intégralement déclinable à la dernière offre de Consodata eBusiness, Consomail, produit d'e-mailing destiné aux clients de Consodata. « Consomail est un outil d'acquisition de clients via Internet et intégrant une gamme de prestation allant du conseil au reporting, en passant par l'insertion des bannières et le broadcast », avance David Guillot, directeur général de Consodata eBusiness. Bref, pour les entreprises en quête de nouveaux clients internautes, il s'agit d'une offre de service globale, dont l'un des intérêts majeurs, précise-t-on chez Consodata, est la sécurisation des données véhiculées. Puisque tout est pris en charge par le prestataire, rien n'en transpire et les informations sont bien gardées. Car c'est bien là le nerf de la guerre de ce marché encore balbutiant et déjà chaotique de l'e-mailing : l'adresse opt-in (c'est à dire délivrée et utilisée avec le consentement préalable de son propriétaire) ne le restera que si elle est soumise à un suivi des plus stricts. Consomail est en fait une excroissance de Yoptin, offre de collecte d'adresses e-mail lancée par Consodata en mai dernier à échelle européenne. Aujourd'hui, Yoptin recense 300 000 noms, recueillis via une trentaine de sites partenaires. 300 000 noms pour servir de socle à des opérations de prospection, c'est peu. Mais Consodata affiche la couleur : le nombre de sites partenaires devrait passer à 60 à la fin de l'année et à 300 à horizon 2001. « Nous avons un objectif pour Yoptin d'un million d'adresses à fin 2000 et de plusieurs millions en 2001 », note David Guillot.

LES AMBITIONS DE CONSODATA SUR L'E-BUSINESS


Consodata ne s'en cache pas : l'e-mailing est au coeur de sa stratégie de développement. « L'e-business doit représenter à terme un quart de notre chiffre d'affaires (prévision CA 2000 du groupe : 90 millions d'euros) et, puisqu'il s'agit d'une activité génératrice de marge, 50 % de notre cash flow », remarque le directeur général de Consodata eBusiness. Pour parvenir à ces résultats, la société va en effet devoir grossir sa base et prouver les mérites de l'e-mailing. Car, à ce jour, les expériences accumulées sont trop peu nombreuses pour permettre une statistique fiable. Et mi-octobre, Consodata n'en était qu'en phase de test. Un test initié mi-septembre auprès d'une dizaine de clients français et britanniques du groupe, pour des opérations lancées sur des cibles restreintes (de 5 000 à 10 000 adresses). « Les résultats sont parlants », déclare-t-on chez Consodata, tout en restant on ne peut plus sibyllin quant à l'identité desdits clients et au détail des actions menées. Tout au plus avance-t-on quelques indications sur l'efficacité de ces premières utilisations de Consomail, avec des taux de retour variant « de 10 à 35 %, contre une moyenne marché de 0,8 % ». Soit. Encore faudrait-il comparer ce qui est comparable : à savoir des données opt-in avec des données opt-in et de l'information vérifiable avec de l'information vérifiée. L'adresse Yoptin utilisée dans le cadre de Consomail est commercialisée en moyenne entre 2,50 et 3,50 francs l'unité en fonction du nombre de critères requis, la base étant élaborée autour d'une quinzaine de facteurs de segmentation. Quant aux NPAI, Consodata eBusiness garantit un seuil maximal de 5 %, au-delà duquel les mauvaises adresses ne seront pas facturées. Enfin, en matière de mise à jour, le fournisseur compte sur l'alimentation régulière de sa base via les sites partenaires, sur la possibilité offerte aux internautes de se désengager des listes (1 % de retrait en ce qui concerne Yoptin), mais également sur des opérations proactives auprès des internautes, auxquels on demandera, moyennant incentive, de valider en ligne les données les concernant. « Notre objectif est avant tout de fournir à nos clients une offre la plus réactive qui soit », conclut David Guillot.

 
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Muriel Jaouën

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